La journée mondiale de la rage est célébrée aujourd'hui au Sénégal dans la région de Fatick. Il s'agit d'une maladie qui affecte les humains et les animaux. La rage aussi bien humaine qu'animale ne se guérit pas. Une fois la maladie déclarée, la mort est inévitable. C'est pour cette raison que la prévention par le vaccin est nécessaire. Mais qu'en est-il de la disponibilité du produit surtout dans les zones les plus reculées du pays. "On anticipe toujours au niveau central c'est pourquoi nous nous rassurons par rapport à la disponibilité du médicament. Les commandes sont faites à temps au niveau de la pharmacie nationale d'approvisionnement (PNA) " a expliqué le docteur N Doumbé Sow, pharmacienne, spécialisée en santé publique par ailleurs responsable de la chaîne d'approvisionnement en médicaments et produits essentiels au niveau du programme national de lutte contre les maladies tropicales négligées ( MTN).
Cette disposition permet, dit-elle, d'éviter les ruptures mais aussi et surtout de faire de sorte que le produit soit disponible jusqu'au niveau des districts. " On sort d'une supervision intégrée mais le constat est que la plupart des postes de santé ont aujourd'hui le vaccin et le sérum antirabique. C'est un produit d'urgence parce que nul n'est à l'abri. C'est pourquoi la disponibilité permet une prise en charge rapide et efficace en cas de besoin ".
Même si le produit est disponible, le vaccin est vendu entre 15 000 et 25000 FCFA, un coût pas accessible à tous. " C'est pour cette raison que le ministère de la Santé et de l'Action sociale a, depuis 2018,élaboré une note pour éliminer la marge bénéficiaire sur le sérum et le vaccin antirabique. Le même prix au niveau central est appliqué au niveau des postes de santé ".
Elle a ajouté que plusieurs stratégies sont en train d'être étudiées pour pouvoir rendre le produit accessible à travers les fonds de dotation au niveau des postes de santé. " Il s'agit d'utiliser ces fonds pour avoir un stock de sécurité pour la prise en charge des patients. L'autre possibilité, c'est de les introduire dans les politiques de gratuité mais le Sénégal est aussi enrôlé dans un projet avec GAVI. Toutes ces stratégies une fois mises en œuvre pourront faciliter l'accessibilité " explique le docteur Sow.
La rage est une zoonose, la prise en charge est à cheval entre plusieurs ministères. C'est à juste raison que le docteur N Doumbé Sow affirme que la collaboration multisectorielle est un impératif.
ON EN PARLE
Affaire Tabaski Ngom : Les Enquêteurs Font De Troublantes Découvertes Aux Maristes
Justice
27 janvier, 2025
[vidéo] Etats-unis : Plus De 121 émigrés Sénégalais Dans Une Même Maison à New York
Societe
27 janvier, 2025
Assemblée Nationale : Plus D'indemnités De Transports, La Trouvaille De El Malick Ndiaye
Politique
28 janvier, 2025
Aibd : Leur Vol Annulé, Des Passagers Tentent De Bloquer Les Accès D'embarquement
Societe
29 janvier, 2025
3 Commentaires
P.p.v.
En Septembre, 2024 (20:47 PM)Regard Objectif
En Septembre, 2024 (22:58 PM)On dit souvent que le chien est l'ami de l'HOMME mais il faut bien s'en occuper.
En france, il y a un service qui récupère les chiens errants.Ici, au Sénégal, c'est un problème de santé publique qui se pose
Participer à la Discussion