La pandémie de COVID-19 reste une urgence de santé à l'échelle mondiale et sa propagation de plus en plus forte dans des pays dont les systèmes de santé sont faibles est particulièrement préoccupante, a déclaré vendredi l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Trois mois après avoir conseillé pour la première fois au directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus de déclarer une situation d'urgence de santé mondiale en raison de la propagation du nouveau coronavirus, celui-ci a estimé que «la pandémie reste une urgence de santé publique de portée internationale». Il a ajouté nourrir «de graves inquiétudes quant à l'impact potentiel» de l'épidémie «alors qu'elle commence à s'accélérer dans des pays dont les systèmes de santé sont plus faibles».
«Comme nous l'avons fait avec clarté depuis le début, nous allons continuer d'appeler les pays à mettre en place un ensemble de mesures pour détecter, isoler, tester et traiter chaque cas, et tracer chaque contact», a-t-il poursuivi lors d'un point de presse au siège de l'OMS à Genève. L’agence des Nations unies a aussi précisé que les mesures de confinement doivent être levées graduellement mais que les pays doivent rester vigilants et être capables de rétablir les restrictions si le virus se propage à nouveau.
Les personnes vulnérables résidant en institution, notamment dans les établissements de soins de longue durée, les prisons et les centres de migrants, doivent être protégées, a déclaré le docteur Michael Ryan en charge du programme de gestion des situations d’urgence sanitaire à l'OMS.
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