Le chargé de communication du projet Initiative sénégalaise de santé urbaine (ISSU), Mamadou Mbaye, a appelé mercredi à s’appuyer sur les réseaux sociaux pour conscientiser les jeunes sur leur sexualité, notamment sur la contraception et d’autres fléaux tels que le VIH/Sida et les Infections sexuellement transmissibles (IST).
‘’En les conscientisant ainsi, ils sont doublement protégés, notamment sur les questions liées aux grossesses précoces et/ou non désirées, mais aussi sur le VIH/Sida et des IST’’, a-t-il expliqué lors d’un atelier de formation sur l’utilisation des médias sociaux.
‘’Il faut surtout dire qu’il est impératif de conscientiser les jeunes dès à présent sur l’utilisation des produits contraceptifs, parce qu’ils sont pour la plupart sexuellement actifs’’, a insisté Mamadou Mbaye.
Selon lui, il est souhaitable de faire bénéficier aux jeunes de ce type de protection plutôt que de se limiter à leur suggérer des indicateurs de programme en leur parlant uniquement de santé reproductive.
Pour lui, impliquer les réseaux sociaux à ce sujet constitue un investissement sur l’avenir parce que les jeunes sont très présents sur Internet qui, de nos jours, est incontournable dans le développement du genre humain.
Il faut leur livrer des messages qui les protègent véritablement, a encore dit le chargé de communication du projet ISSU qui est mis en œuvre par Intrahealth. ‘’Pour ce faire, les réseaux sociaux constituent un outil très puissant de diffusion de messages’’, a-t-il indiqué.
Pour lui, l’intégration des réseaux sociaux dans la communication est d’une grande pertinence en ce sens qu’elle permet d’avoir une visibilité sur le contenu des différents messages à diffuser par plusieurs supports en même temps.
‘’L’utilisation des réseaux sociaux est un investissement dans la jeunesse, parce qu’il faut reconnaître que, souvent, les femmes en âge de reproduction (FAR) n’ont pas accès à Internet et si l’on parle de besoin non satisfait en santé de la reproduction, on fait allusion aux femmes qui sont en union’’, a expliqué M. Mbaye
A son avis, dans le contexte socioculturel où nous vivons au Sénégal, la plupart de ces FAR n’ont pas accès à internet.
C’est pourquoi travailler avec les réseaux sociaux à ce sujet donne l’opportunité de prendre les devants pour lever les barrières socioculturelles en direction des jeunes qui sont appelés à s’imprégner des questions de sexualité, a-t-il expliqué.
Plusieurs associations et acteurs de la santé participent depuis lundi à une formation de cinq jours sur les connaissances nécessaires à une utilisation avisée des nouveaux médias sociaux.
Elle se tient à l’initiative de l’ONG Intrahealth, qui pilote le projet ’’Renforcement de l’engagement de la société civile dans le repositionnement de la planification familiale en Afrique de l’Ouest, mis en oeuvre au Bénin, au Mali et au Sénégal, et financé par la Fondation Hewlett.
Une coalition des organisations de la société civile pour la promotion de la planification familiale est installée dans chacun de ces trois pays.
6 Commentaires
Def
En Mai, 2012 (23:31 PM)Bs
En Mai, 2012 (23:46 PM)Business
En Mai, 2012 (00:22 AM)Usa
En Mai, 2012 (01:16 AM)Usa Tarde Nga!!
En Mai, 2012 (01:24 AM)Ukno
En Mai, 2012 (07:18 AM)Participer à la Discussion