
Malgré la subvention de 1,4 milliard dont il bénéficie, l’hôpital de Grand-Yoff peine à assumer ses charges et payer son personnel. En proie à une crise de gestion interne qui plombe son fonctionnement, a souligné Cheikh Seck, secrétaire général du Syndicat démocratique de la santé du secteur social (Sdtss). Il liste entre autres les longs rendez-vous, le mauvais accueil et les déficits de soins nés d’un détournement d’objectif selon lui.
«Le mois passé, il a fallu faire un découvert bancaire, bien que, au même moment, il y eut de l’argent au niveau du trésor pour pouvoir payer les salaires. Aujourd’hui, nous sommes le 7 et les travailleurs n’ont pas perçu leur salaire. Où est passé l’argent ?», s’interroge Cheikh Seck dans Vox Populi de ce jeudi. Il rappelle qu’une plateforme revendicative a été déposée auprès des autorités du ministère de la Santé,
par ce syndicat affilié à la Cnts en vue de négociations sur le plan de carrière des agents, comme les infirmiers, les sages-femmes et les médecins. Et la politique de gratuité des soins, selon lui, est en train de plomber le système sanitaire. «Ce que nous avons constaté, c’est que la Couverture maladie universelle (Cmu) doit presque 15 mois d’arriérés de paiement aux structures sanitaires. Ça, c’est beaucoup. On risque de fermer les portes», a-t-il mis en garde.
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