La réunion de haut niveau, prévue du 8 au 10 juin prochain au siège des Nations Unis à New York, est une opportunité et une occasion cruciales pour adopter, à travers une déclaration politique, les stratégies pertinentes, efficaces et efficientes qui permettent dans les cinq prochaines années de baliser la voie vers la fin de l’épidémie de sida en tant que menace de santé publique en 2030. L’Onusida considère que l’effort doit rester soutenu et l’engagement indéfectible pour assurer une riposte inclusive et construire un monde plus durable d’ici à 2030. Par conséquent, les nouvelles cibles pour le traitement, la prévention, la promotion et le respect des droits humains ainsi que le niveau d’investissement en matière de riposte au VIH doivent être audacieuses.
«L’objet de la réunion de haut niveau, c’est de mobiliser la communauté internationale pour replacer le sida dans les priorités de cette communauté, mais aussi définir les orientations au niveau international dans la lutte contre le sida. Il y a eu beaucoup de bons résultats dans la lutte contre le sida à travers le monde, dont les objectifs du millénaire. Les nouvelles infections ont baissé au Sénégal de 50%. Tous ces résultats ont fait que les scientifiques se sont dit qu’il était possible de mettre fin à l’épidémie du sida en 2030», déclare le Dr Safiatou Thiam, secrétaire exécutif du Conseil National de Lutte contre le Sida (Cnls), lors de la réunion de consultation nationale sur la participation et la contribution du Sénégal à la réunion de haut niveau, ce lundi 14 mars.
L’assemblée générale des Nations Unies a invité les Etats membres à se faire représenter au plus haut niveau et de s’assurer que les délégations nationales soient composées de représentants du gouvernement, d’élus (parlementaires et maires de villes particulièrement touchées par le VIH/sida), ainsi que de représentants de la société civile et du secteur privé.
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