Une nouvelle étude américaine laisse entendre que la vitamine D n'aurait pas d'effet significatif sur la prévention du cancer.
Des études antérieures avaient suggéré que la vitamine D peut réduire le risque de développer un cancer. Son composant actif, le calcitriol, empêcherait les cellules de proliférer. Un nouvel essai randomisé mené de 2009 à 2015 a testé cette hypothèse chez les femmes âgées en bonne santé. Les résultats de cet essai ont été publiés dans le Jama.
Les chercheurs des universités de Creighton et Omaha (Etats-Unis) ont testé les effets d'une alimentation riche en vitamine D et d'une supplémentation sur 2300 femmes ménopausées en bonne santé. Les participantes au groupe de traitement ont reçu 2000 unités internationales de vitamine D-3 par jour et 1500 milligrammes quotidiens de calcium. Celles dans le groupe placebo ont reçu l'équivalent placebo de cette dose.
PAS DE DIFFÉRENCE NOTAMMENT POUR LE CANCER DU SEIN
Tout au long des 4 années de suivi, les scientifiques ont examiné l'incidence de tous les types de cancer à l'exception du mélanome. Parmi les participantes, 109 ont été diagnostiqués avec le cancer pendant l'étude: 3,89 % dans le groupe de traitement, et 5,58 % dans le groupe de placebo. En outre, l'équipe n'a pas trouvé de "différence statistiquement significative" entre les deux groupes en termes d'incidence du cancer du sein.
Les auteurs en concluent donc que "d'autres recherches sont nécessaires pour évaluer le rôle possible de la vitamine D dans la prévention du cancer".
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