Situé à la frontière avec la République démocratique du Congo, le Burundi fait face à une hausse des cas atteints par le virus mpox, affectant de nombreux patients qui témoignent des souffrances rencontrées.
Un témoignage poignant. Alors que le virus mpox inquiète de plus en plus la communauté internationale, les premiers témoignages de personnes touchées par la maladie en Afrique font surface, dont celui d’Egide Irambona.
Interrogé par la BBC, cet habitant du Burundi s’est confié au média britannique sur cette maladie, désormais déclarée comme «urgence sanitaire mondiale». «J’avais un ami qui avait des ampoules sur le corps. Je crois que c’est lui qui m’a transmis la maladie, je ne savais pas que c’était la variole du singe», a-t-il confié depuis son lit d’hôpital de Bujumbura, la capitale du pays.
«J'avais des ganglions lymphatiques enflés dans la gorge. C'était si douloureux que je ne pouvais pas dormir. Puis la douleur s'est atténuée et s'est propagée vers mes jambes», ajoute Egide Irambona, qui fait partie des 170 cas confirmés de variole du singe recensés dans le pays depuis le mois dernier.
Une population qui ignore les dangers
Parmi les pays les plus pauvres au monde, le Burundi s’inquiète de la situation alors que la vie se poursuit pour les habitants, qui ne sembleraient pas comprendre «la gravité du problème», selon le Dr Liliane Nkengurutse, directrice nationale du Centre des opérations d’urgence de santé publique.
«Même là où il y a eu des cas, les gens continuent à se mélanger entre eux», confie-t-elle, ajoutant que de nombreuses personnes ne savaient même pas ce qu’était la maladie et qu’il était difficile de les convaincre de se montrer précautionneux.
Pour l’heure, aucune victime n’a été recensée au Burundi, qui est un pays limitrophe de la République démocratique du Congo, épicentre de l’épidémie où des centaines de morts ont été recensés depuis le début de l’année.
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