Bonjour Docteur, on parle beaucoup du cancer ces jours-ci. Que signifie ce terme ?
Bonjour madame. Le cancer, dans sa définition la plus commune n’est rien d’autre qu’une prolifération importante et anarchique de cellules anormales qui ont la capacité d’envahir et de détruire les tissus sains et de se disséminer dans l’organisme. En d’autre terme, « Cancer » est un terme général désignant toute maladie pour lesquelles certaines cellules du corps humain se divisent d’une manière incontrôlée. Les nouvelles cellules résultantes peuvent former une tumeur maligne (un néoplasme) ou se propager à travers le corps.
Bonjour Professeur, moi je voudrais que tu nous parles des causes de cette maladie.
Bonjour, les causes sont nombreuses. On peut en citer : le tabac qui est responsable de la majorité des cancers des poumons et des bronches, et à un degré moindre, des cancers de la bouche, du pharynx, du larynx, de l’œsophage, de la vessie ; l’amiante entraîne le cancer de la plèvre et celui des poumons ; le mono chlorure de vinyle et le benzène provoquent des leucémies ; les éthers de glycol, progressivement retirés, sont toujours présents dans les vernis, colles et peintures. Ils sont fortement soupçonnés de favoriser, voir de provoquer des cancers de l’estomac, des cancers des testicules et des leucémies ; l’utilisation abusive d’engrais azotés, comme les nitrates, et leur présence dans l’eau pourraient aussi accroître le risque de cancer : c’est pourquoi les contrôles de la teneur en nitrates des eaux de boisson sont très réglementés ; les hormones œstrogènes utilisées pour accélérer la croissance des veaux et retrouvés dans la viande sont suspectées de favoriser les cancers de l’appareil génital de la femme.
Bonjour Docteur, il parait que les déodorants utilisés pas les femmes sont soupçonnés être l’une des causes du cancer du sein chez la femme. Qu’en pensez-vous ?
Bonjour. Vous savez que le cancer du sein représente la première cause de mortalité chez la femme. Au Sénégal, il occupe le second rang des cancers de la femme après celui du col de l’utérus. Le cancer du sein semble avoir des causes multifactorielles, liées au mode de vie, à l’hérédité et aux hormones. La femme constate dans un premier temps l’existence dans l’un de ses seins d’une grosseur ferme, indolore, qui évolue lentement. Si la tumeur mesure 1cm de diamètre, on dit qu’elle a une antériorité de 10ans. Plusieurs hypothèses sont avancées quand à leurs, mais des antécédents de kystes ou tumeurs bénignes du sein sont soupçonnées de même que le chlorhydrate d’aluminium qui serait la cause de très nombreux cancers du sein selon une spécialiste en biologie cellulaire de l’université d’Uruguay, Mme Gabriela Casanova Larrosa. Alors faites attention aux produits que vous utilisez car, la principale cause pour le cancer du sein est l’utilisation d’anti-transpirants. Et la plupart des produits sur le marché sont une combinaison d’anti-transpirants et déodorants. Evitez-les donc s’ils contiennent le chlorhydrate d’aluminium.
Bonjour Professeur, y-a-il une explication scientifique à cela ?
Bonjour. Bien sûre que oui. L’explication est simple : le corps humain a seulement quelques zones susceptibles d’éliminer des toxines : derrière les genoux, derrière les oreilles, l’entre jambes et les aisselles. Les toxines sont éliminées sous forme de transpiration. Les anti-transpirants empêchent cette transpiration, donc évitent la mission corporelle d’élimination de toxines au travers des aisselles. Ces toxines ne disparaissent pas, elles sont stockées dans les glandes lymphatiques qui se trouvent en dessous des bras. La plupart des cancers du sein sont origines dans cette région supérieure du sein.
Bonjour Docteur, on dit que le cancer du col de l’utérus est lié à l’infection au virus HPV communément appelé « socet » en wolof. Qu’en penses-tu ?
Bonjour. C’est la vérité. L’incidence du cancer du col de l’utérus est souvent associé à une irritation du col due à une infection virale du genre herpés ou papillomavirus (HPV ou human papilloma virus). La majorité des femmes souffrant de ce cancer ont été infectées par ce type de virus. Généralement le système immunitaire neutralise aisément le HPV et les tissus retrouvent leur état normal au bout de 6 à 12 mois. Des expositions multiples au HPV associent des infections répétées à des lésions chroniques des tissus perturbant la multiplication cellulaire et augmentant le risque cancérigène. Cependant, il existe plus de 100 génotypes de HPV. Une quinzaine de ces papillomavirus, dits à haut risque ou oncogènes, est associée au développement du cancer du col de l’utérus.
Bonjour Professeur. Il parait que l’alimentation riche en gras est soupçonnée comme étant un facteur favorisant le cancer de l’ovaire chez la femme. Est-ce vrai ?
Bonjour. D’une manière générale, une femme présente un risque équivalent à 1,4% de développer un cancer de l’ovaire au cours de sa vie. Ce risque passe à 7% si l’histoire familiale révèle une mère ou une sœur atteinte par ce cancer. On note aussi que les femmes ayant donné naissance à un enfant courent moins de risque de développer cette maladie. L’allaitement maternel diminuerait, selon certaines sources, le risque de cancer de l’ovaire. Cependant, des études ont établie le lien entre le cancer de l’ovaire et le régime alimentaire : une alimentation riche en graisse saturées augmente le risque de 20% alors qu’une consommation équivalente de fibres végétales abaisse ce risque de 37%. Le risque de développer le cancer de l’ovaire croît avec l’âge : il est plus marqué autour de 60 ans.
Bonjour Docteur, est ce que ces cancers dont vous venez de parler peuvent être soignés par les plantes médicinales ?
Bonjour monsieur. Je peux vous affirmer que les nouveaux médicaments chimiothérapiques, parmi les meilleurs, proviennent d’ailleurs de plantes : l’étoposide, traitement tiré de la podophylle pour soigner le cancer des testicules et le cancer bronchique à petites cellules ; la vinblastine et la vincristine, toutes deux tirées de la pervenche de Madagascar servent à traiter la leucémie ou cancer du sang.
En outre, certaines plantes le Ximénia americana, le Securidaca longipedunculata, l’Azadirachta indica, le Nauclea latifolia, ou le Trichilla roxa ou « Farxagne », nous ont déjà donné beaucoup de satisfactions dans le traitement des types de cancer précités.
Et puis, le kyste du sein ainsi que le kyste de l’ovaire pouvant aboutir respectivement au cancer du sein ou au cancer de l’ovaire se soignent aisément par les plantes alors point d’inquiétude. En outre, 90% des cas de cancer du col de l’utérus proviennent de l’infection par le virus HPV, ce dernier disparaît facilement sous l’effet d’un traitement phytothérapique.
Si ce type de cancer est à son début, une infusion refroidie de neems (Azadirachta indica peut le faire disparaître.
6 Commentaires
Paris-la-defense
En Octobre, 2011 (23:07 PM)Iisonmiaque
En Octobre, 2011 (23:08 PM)Thiantas
En Octobre, 2011 (01:54 AM)Woundou
En Octobre, 2011 (09:48 AM)Zakk
En Octobre, 2011 (12:03 PM)Emma
En Octobre, 2011 (12:58 PM)Mefiez vous
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