Le Sénégal est la plus grande école de cardiologie en Afrique avec un ratio acceptable d’un cardiologue pour 250 à 500 mille habitants, selon le Pr. Serigne Abdou Bâ.‘’Nous sommes 73 cardiologues actuellement. Le Sénégal est la plus grande école en Afrique. Nous avons un cardiologue pour 250 à 500 mille habitants selon la localité’’, a indiqué le cardiologue lors d’une conférence de presse. La rencontre avec les journalistes se tient en prélude au 11e congrès de la société panafricaine de cardiologie qui démarre jeudi à Dakar. Aussi, a ajouté le Pr Bâ, ‘’17 cardiologues sont dans la filière de formation et d’ici quelques années on va dépasser la France et les Etats Unis. On va atteindre les normes internationales’’. Concernant les stratégies mises en place pour améliorer la prise en charge des maladies du cœur, il a relevé l’offre de service décentralisé. Mais, a-t-il précisé, ‘’au-delà des spécialistes, il faut se concentrer sur l’éveil et la sensibilisation des populations’’.
7 Commentaires
Ich
En Mai, 2013 (17:37 PM)Qui se jette? 1ou 2 ou 3 ............... ?
Nagnou former netngi walla ngou diokh lene bourse ngou diangui
Baayefaal
En Mai, 2013 (18:04 PM)Font - ils des recherches? Font-ils partie d'un club international de cardiologie? ....etc .
C'est comme tout métier il y' a des bons et des mauvais, il faut que le disons malheureusement les mauvais sont plus nombreux dans nos pays, du fait de l'absence de la maintenance du savoir - faire tout simplement et du laxisme de certains médecins .
Doc
En Mai, 2013 (20:42 PM)Les modalités d'exercice semblent toutefois évoluer dans le temps, en faveur de l'exercice hospitalier public et privé. Un argument en ce sens est la proportion plus élevée des jeunes cardiologues (moins de 45 ans) dans l'exercice hospitalier (55 %) que dans l'exercice libéral (39 %).
Une répartition géographique très inégale
L'analyse de la densité en Cardiologues fait apparaître de fortes disparités entre les régions, mais aussi à l'intérieur d'une même région. Pour une moyenne nationale de 9.4 cardiologues/100 000 habitants, la densité varie dans un rapport de 2.4 à 1 entre la région la plus favorisée (14.6) et les régions les plus démunies (6.1). Six régions ont une densité supérieure à la moyenne nationale: Provence-Côte d'Azur, Ile de France, Corse, Midi-Pyrénées, Alsace et Aquitaine. Sept ont une densité inférieure ou égale à 7/100 000 : Bretagne, Basse et Haute-Normandie, Champagne-Ardennes, Franche-Comté, Pays de Loire et Picardie.
DENSITE EN CARDIOLOGUES POUR 100 000 HAB/REGION
Source : CNOM, 2001
S'il existe peu de différences entre les régions pour la pyramide des âges et l'âge moyen des cardiologues, en revanche le taux de féminisation varie dans une fourchette de 3 à 1 entre les régions les plus féminisées, Rhône-Alpes et Ile de France, et les régions les moins féminisées, PACA et Limousin. Le taux de féminisation semble indépendant de la densité régionale globale. A titre d'exemple, PACA associe la densité de cardiologues la plus élevée et l'un des taux de féminisation les plus bas.
De même il ne semble pas exister de relation très forte entre densité régionale et mode préférentiel d'exercice. Le pourcentage de praticiens libéraux exerçant en cabinet n'est pas significativement plus élevé dans les régions à forte densité (61.8 %) que dans celles dont la densité est inférieure à la moyenne nationale (59.1 %). Notons toutefois que PACA associe la densité la plus élevée et le plus fort pourcentage d'exercice libéral en cabinet (73.3 %) et qu'à l'inverse, la Picardie associe la densité la plus basse et l'un des plus faible taux d'exercice libéral traditionnel (37.6 %).
Une dernière forme de disparité inter-régionale concerne l'adéquation entre université d'origine (région où a été obtenu le diplôme) et région d'exercice. Le taux d'adéquation peut atteindre des valeurs très élevées, 89 % dans Nord-Pas de Calais, 87 % pour Ile de France... signifiant que la grande majorité des cardiologues qui exercent aujourd'hui dans ces régions, y ont aussi été formés. A l'inverse huit régions (Champagne-Ardennes, Franche-Comté, Picardie, Limousin, Haute-Normandie, Poitou-Charentes, Bourgogne et Centre) ont du "importer" entre la moitié et les 2/3 de leurs cardiologues en exercice. Cela peut traduire soit une insuffisance historique des filières de formation pour répondre aux besoins de la région, soit une faible motivation des cardiologues formés dans ces régions pour s'y installer.
Le Beneficiaire
En Mai, 2013 (20:47 PM)Il n'est pas trop tard de se ressaisir, seulement se remettre en cause et arrêter de se jeter des fleures......
Un Ami
En Mai, 2013 (21:13 PM)Ce nombre est insuffisant en sachant que les 2/3 sont à Dakar. Au pire des cas un cardiologue par département. Faudra aussi créer des unités de prévention des maladies cardiaques au niveau régional mais aussi relever le plateau technique.
Papisco
En Novembre, 2014 (22:01 PM)pendant ce temps, la population sénégalaise vieillit et réclame des soins de qualité qu'elle va chercher au maroc et en tunisie. mais les urgences les urgences cardiologiques leur laissent peu de temps. et vous le savez bien, pr serigne abdoul ba.
ce discours comme beaucoup d'autres est une poudre aux yeux destinés à la population ignorante qui va agresser les medecins postés aux services de soins quand les chefs sont absents puis les insulter par voie de presse avec les silence complice et coupable des autorités du ministére.
Tu Ne Seras Jamais Cardio
En Novembre, 2014 (22:35 PM)pensez à develloper ce pays plutot que de penser qu'à vos petites personnes
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