Le rapport annuel de l'ONU concernant le Sida vient de tomber : si les chiffres sont encourageants, certaines régions du monde restent à la traîne... Nos explications.
Ce jeudi 20 juillet 2017, l'ONU a publié son rapport annuel concernant le syndrome d'immunodéficience acquise (Sida).
Globalement, les chiffres sont encourageants : ainsi, tandis qu'en 2005, le VIH avait provoqué la mort de 1,9 million de personnes dans le monde, en 2016, ce chiffre est descendu à 1 million, soit une baisse d'environ 50 %.
En revanche, en 2016, 1,8 million de nouveaux cas ont été répertoriés, ce qui équivaut à une contamination dans le monde toutes les 17 secondes environ - durant l'année 1997, 3,5 millions de nouveaux cas avaient été enregistrés. Si ce rythme se maintient, il sera impossible d'atteindre l'objectif maximum des 550 000 nouvelles contaminations en 2020, avertit néanmoins l'ONU.
LA RUSSIE, L'ALBANIE, L'ARMÉNIE ET LE KAZAKHSTAN À LA TRAÎNE
Bonne nouvelle : « en 2016, 19,5 millions de personnes, sur les 36,7 millions qui vivaient avec le VIH dans le monde avaient accès aux traitements » précisent les spécialistes de l'ONU, soit environ 53 %. « Mais notre lutte pour mettre fin au Sida ne fait que commencer. Nous vivons des temps fragiles et les progrès accomplis peuvent être facilement effacés. »
Les progrès les plus impressionnants ont été réalisés dans les régions du Sud et de l'Est de l'Afrique où les décès liés au Sida ont chuté de 42 % depuis 2010 et les nouvelles infections ont reculé de 29 %. Cependant, en Russie, en Albanie, en Arménie et au Kazakhstan, la situation est plus préoccupante : la mortalité liée au VIH a augmenté de + 27 % en 6 ans et on y enregistre également + 60 % de nouveaux cas sur la même période
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