« Le Centre national de transfusion sanguine est ainsi confronté à la nécessité de trouver suffisamment de sang tout en assurant la qualité et la sécurité. » C’est le ministère de la Santé et de l’Action sociale qui, via un communiqué, sonne ainsi l’alerte à la veille de la Journée mondiale des donneurs de sang, qui sera célébrée ce mardi sous le thème : « Le sang, un lien universel ».
Selon Le Quotidien de ce lundi, le département dirigé par Awa Marie-Coll Seck révèle que sur des besoins annuels estimés à 140 mille poches de sang, le Sénégal ne dispose que de 80 mille poches dans ses banques. Soit un déficit de 60 mille poches.
5 Commentaires
Anonyme
En Juin, 2016 (08:34 AM)Donneur Fidèle
En Juin, 2016 (08:44 AM)Anonyme
En Juin, 2016 (10:21 AM)Une certaine négligence et peut-être un manque de temps empêchent beaucoup de personnes de donner du sang.
Ce n'est pas évident pour quelqu'un qui habite Tivaouvane Peulh de venir jusqu'à Fann pour donner du sang!!!
Watt
En Juin, 2016 (13:09 PM)Les enseignants ne sont pas les seuls agents de la fonction public!
Attention
En Juin, 2016 (14:19 PM)Les agents de santé du Sénégal ont constaté que :
1. Des membres du Gouvernement du Sénégal continuent à faire faire du « tourisme hospitalier » aux frais du contribuable sénégalais et par des évacuations sanitaires inutiles, leurs militants ;
2. Des examens modernes nécessaires aux diagnostics comme l’IRM n’existent qu’à Dakar laissant à eux-mêmes le reste de la population du Sénégal ;
3. Les structures sanitaires sont menacées de coupures d’eau et d’électricité alors que l’état et les mairies se renvoient la balle sur la responsabilité ;
4. Des blocs opératoires sont construits et équipés mais restent fermés faute de médecins et ou d’anesthésistes ;
5. Au niveau des collectivités locales surtout à Dakar, les agents restent plusieurs mois sans salaire, perdent leur couverture médicale et partent à la retraite sans percevoir leur pension ;
6. Une injustice flagrante frappe les médecins en termes de salaire comme peuvent l’illustrer ces quelques exemples. Ainsi le salaire d’un directeur d’une agence au Sénégal (5 ans d’étude) peut servir à payer 10 fois un médecin, celui du député 3 médecins et l’indemnité de judicature seule 2 chirurgiens (12 ans d’études).
7. Enfin ces mauvaises conditions de travail provoquent des démissions massives des médecins les plus expérimentés de la fonction publique, ces derniers préférant rejoindre le privé ou bien les ONG.
Pendant ce temps l’état du Sénégal gaspille les deniers publics :
- en nommant un nombre pléthorique de ministres, ministres-conseillers et chargés de missions payé à ne rien faire ;
- en remplaçant les indemnités des membres du conseil économique par des salaires substantiels ;
- en remplaçant les voitures 4X4 des députés par d’autres plus prestigieuses et encore plus chères ;
- en créant de toute pièce une institution aussi inutile que budgétivore qu’est le Haut conseil des collectivités territoriales ;
- en octroyant une prime supérieure au salaire du médecin aux femmes de diplomates ;
- en renonçant aux taxes sur les appels entrants ;
- en allouant plusieurs milliards de façon indue à des individus comme l’illustre le scandale Bictogo ;
- et en concédant des réductions fiscales aux fraudeurs pris en défaut ;
Malgré toute cette gabegie, l’état refuse de respecter les accords signés avec les syndicats de la Santé et espère mettre en mal les agents de santé et les citoyens. Trop c’est trop !
C’est pourquoi les agents de santé sont en grève et demandent :
- l’arrêt immédiat des dépenses de prestige et le gaspillage des ressources de l’état ;
- l’arrêt immédiat des évacuations sanitaires de complaisance ;
- l’équipement des structures périphériques pour le respect de l’égale dignité entre les citoyens ;
- la mise en œuvre de stratégie «Gnibi» des agents municipaux avec retour des agents à la ville de Dakar et de Thiès ;
- l’alignement du salaire des médecins sur celui des autres fonctionnaires de même hiérarchie ;
- le relèvement des plateaux techniques des structures pour améliorer la prise en charge des malades ;
- et enfin, de meilleures conditions d’existence pour les médecins et les autres agents de santé.
Les agents de santé sont prêts à se battre jusqu’au bout, et ce combat est celui de toute la population sénégalaise pour freiner l’exode des médecins et retenir nos meilleurs spécialistes.
Les syndicats de la santé comprennent la douleur que peut provoquer une grève dans le secteur et expriment tous leurs regrets pour les désagréments causés, et pour ces raisons, les mesures adéquates ont été prises pour assurer la prise en charge des urgences et des malades hospitalisés.
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