Les femmes aimeraient plus le sucre que les hommes qui sont davantage attirés par le gras, selon les résultats de l'enquête de nutrition Nutrinet-Santé.
On n'est pas tous égaux devant les goûts, selon les résultats de l'étude publiée dans la revue médicale British Journal of Nutrition. En effet, l'attirance pour les sensations de gras, gras-salé et gras-sucré peut être différente en fonction des caractéristiques de la population (sexe, âge, niveau de revenus, comportements à risque, suivi d'un régime).
Grâce à des questionnaires précis proposés par Internet à plus de 37 000 participants de la cohorte NutriNet, il a été possible d'évaluer l'attirance pour les aliments et les saveurs en fonction de l'âge et du sexe. Dirigé par le Pr Serge Hercberg, professeur de nutrition à l'Université Paris 13 et directeur d'une unité de Inserm, ce programme coordonné par l'Unité de recherche en épidémiologie nutritionnelle étudie les comportements alimentaires des Français et approfondit les liens entre ce que l'on mange et notre état de santé.
Les femmes craquent plus facilement que les hommes pour le sucré
L'étude révèle que les femmes sont plutôt "gras-sucré", alors que les hommes sont plutôt "gras salé". Et que les jeunes sont plus attirées par le gras que les personnes plus âgées.
De manière générale, l'attrait pour le gras est souvent associé aux émotions, à la pratique des régimes et à d'autres facteurs comme la consommation de tabac et d'alcool.
« Ces résultats mettent en évidence des profils « défavorables » sur le plan de la santé où s'associent plusieurs facteurs de risque tels que l'attirance pour le gras, le tabagisme et la consommation d'alcool ainsi que la pratique de régimes, et d'autre part suggèrent que les préférences alimentaires, et notamment l'attirance pour le gras, doivent être pris en considération dans les déterminants de l'obésité » rappellent les chercheurs dans un communiqué.
La prochaine étude de Nutrinet-santé tentera d'établir si le diabète de type 2 est plus fréquent chez les « sucrés » et l'hypertension chez les « salés ».
« Nous souhaitons recruter 500 000 internautes qui acceptent de participer à cette grande aventure scientifique et humaine » rappellent les chercheurs. « En consacrant quelques minutes par mois pour répondre, par Internet, sur le site www.etudenutrinet-sante.fr, aux différents questionnaires simples et confidentiels, vous aiderez à faire progresser les connaissances en nutrition ».
5 Commentaires
Vardy
En Octobre, 2014 (23:10 PM)Anti-verite
En Octobre, 2014 (06:58 AM)Ranérou
En Octobre, 2014 (07:32 AM)Salé
En Octobre, 2014 (12:12 PM)Hook Non
En Octobre, 2014 (16:22 PM)Le sperm est Aussi sale
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