La comédienne-chanteuse franco-sénégalaise Nadège Beausson Diagne a souligné la nécessité de mener une éducation sexuelle auprès des jeunes pour les accompagner et les aider à faire face aux maladies sexuellement transmissibles et à certaines maladies comme le Vih/Sida.
Ambassadrice de bonne volonté de la Fondation pour la médecine et la recherche en Afrique (AMREF, en anglais), elle a pris part pendant trois jours à une visite dans la région avec une étape au centre conseil pour adolescents et jeunes implanté au poste de santé de Fissel Mbadane, dans le district sanitaire de Thiadiaye.
Ambassadrice de bonne volonté de la Fondation pour la médecine et la recherche en Afrique (AMREF, en anglais), elle a pris part pendant trois jours à une visite dans la région avec une étape au centre conseil pour adolescents et jeunes implanté au poste de santé de Fissel Mbadane, dans le district sanitaire de Thiadiaye.
‘’Adolescents et jeunes sont l’avenir de notre continent, ils doivent être à même de faire la part des choses en matière de santé sexuelle, c’est un droit’’, a-t-elle relevé dans un entretien avec l’APS.
‘’En tant que femme métisse africaine, il est essentiel pour moi d’être utile aux jeunes, aux femmes et aux enfants aussi bien en France que dans d’autres pays d’Afrique pour améliorer l’accès aux services de soins mais également à l’information pour aider les jeunes à franchir l’étape délicate de l’adolescence’’, a-t-elle expliqué.
Pour Nadège Beausson Diagne, ''il ne s’agit pas d’inciter les jeunes à une sexualité précoce, mais plutôt de leur fournir les informations en matière de santé de la reproduction, leur faire connaître leur corps, pour qu’ils soient à même de prendre leurs responsabilités''.
‘’En tant que femme métisse africaine, il est essentiel pour moi d’être utile aux jeunes, aux femmes et aux enfants aussi bien en France que dans d’autres pays d’Afrique pour améliorer l’accès aux services de soins mais également à l’information pour aider les jeunes à franchir l’étape délicate de l’adolescence’’, a-t-elle expliqué.
Pour Nadège Beausson Diagne, ''il ne s’agit pas d’inciter les jeunes à une sexualité précoce, mais plutôt de leur fournir les informations en matière de santé de la reproduction, leur faire connaître leur corps, pour qu’ils soient à même de prendre leurs responsabilités''.
Face au développement des technologies de l’information et de la communication avec Internet qui permet d’accéder sans restriction à toutes sortes d’information, il est important ''d’être présent à côté d’Internet et d’autres réalités quotidiennes pour arriver à un équilibre des jeunes et des adolescents'', a-t-elle dit.
S’exprimant sur sa visite, elle a souligné qu’il était important de ''descendre sur le terrain pour s’imprégner des réalités et avoir des arguments afin de porter le plaidoyer à un niveau où les décisions sont prises pour l’octroi de plus de ressources en faveur de l’accès à l’information pour les jeunes mais également des soins de qualité pour les populations''.
''Avant, j’étais fortement sensibilisée, mais confrontée à la réalité en tant qu’ambassadrice de bonne volonté de santé publique, mon engagement est plus concret, parce que j’ai vu les choses réalisées, les défis à relever pour la santé des jeunes et des adolescents'', a-t-elle dit.
S’exprimant sur sa visite, elle a souligné qu’il était important de ''descendre sur le terrain pour s’imprégner des réalités et avoir des arguments afin de porter le plaidoyer à un niveau où les décisions sont prises pour l’octroi de plus de ressources en faveur de l’accès à l’information pour les jeunes mais également des soins de qualité pour les populations''.
''Avant, j’étais fortement sensibilisée, mais confrontée à la réalité en tant qu’ambassadrice de bonne volonté de santé publique, mon engagement est plus concret, parce que j’ai vu les choses réalisées, les défis à relever pour la santé des jeunes et des adolescents'', a-t-elle dit.
A travers le programme ‘’Accès Services Connaissances’’ (ASK, en anglais) qui sera déroulé sur 3 ans (2013-2015), l'AMREF et l’Association sénégalaise pour le bien-être familial (ASBEF) comptent appuyer la Direction de la santé et de la reproduction et de la survie de la famille à installer dans les structures de santé des espaces conseils adolescents et jeunes pour des ‘’services conviviaux adaptés aux jeunes’’
En 2011, l'AMREF, première ONG de santé publique créée en 1957, a lancé une campagne dénommée ‘’Stand up for african Mothers’’ pour former par une méthode e-learning 15000 sages-femmes africaines pour contribuer à réduire de 25% la mortalité maternelle et infantile.
En 2011, l'AMREF, première ONG de santé publique créée en 1957, a lancé une campagne dénommée ‘’Stand up for african Mothers’’ pour former par une méthode e-learning 15000 sages-femmes africaines pour contribuer à réduire de 25% la mortalité maternelle et infantile.
Des ambassadeurs de bonne volonté ont été choisies parmi des célébrités en France et dans les pays d’intervention du programme (Sénégal, Mozambique, Kenya, Ouganda, Ethiopie, Soudan du Sud, Tanzanie) pour porter cette campagne.
Au Sénégal, les chanteurs Carlou D, Didier Awadi, Adiouza, la présidente des femmes médecins Oumy Ndao Fall, l’artiste Kalidou Kassé et la comédienne Rokhaya Niang sont les ambassadeurs de cette campagne.
ADL/OID/AD
Au Sénégal, les chanteurs Carlou D, Didier Awadi, Adiouza, la présidente des femmes médecins Oumy Ndao Fall, l’artiste Kalidou Kassé et la comédienne Rokhaya Niang sont les ambassadeurs de cette campagne.
ADL/OID/AD
2 Commentaires
Amadou Tidiane Gueye: Tigeguey
En Mai, 2015 (12:11 PM)Fuabidalu
En Mai, 2015 (17:42 PM)L'éducation sexuelle ce n'est pas seulement distribuer des capotes ou expliquer comment fonctionnent les appareils génitaux.C'est une éducation. Ce n'est pas seulement avoir des soins quand on a une IST.
Ce n'est pas seulement la santé de reproduction. D'ailleurs est-ce que les jeunes doivent se reproduire ou bien préparer leur avenir?
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