Abdoulaye Dionne, coordonnateur du collectif des travailleurs pour la sauvegarde des intérêts de l’hôpital le Dantec, est toujours en prison. Il a été arrêté, selon ses camarades, pour un statut sur son téléphone. Ces derniers, qui étaient dans la rue ce samedi ont exigé entre autres points, sa libération.
« L’hôpital le Dantec est un patrimoine. Plus de 500 employés qui n’ont de tort que d’avoir été victimes de décision politique. L’Etat n’a pas le droit d’empêcher à ces travailleurs de conserver leur emploi », a déclaré Cheikh Seck, Secrétaire général du Syndicat démocratique des travailleurs de la santé et porte-parole de la fédération des syndicats de santé. Il invite ainsi l’Etat à faire de sorte que « ces pères et mères de familles puissent recouvrer leur salaire à la fin du mois et leur activité ». C’est d’ailleurs, dit-il, la principale revendication.
Un autre point de revendication chanté en chœur par ces travailleurs qui ont marché du terminus de Liberte5 au rond-point Jet d’eau, la libération de leur collègue Abdoulaye Dionne. « Au-delà de notre collègue, on a fini par prendre l’habitude d’enfermer les gens parce qu’ils ont exprimé leurs opinions. Cela doit cesser. On ne peut pas arrêter la mer par ses bras, le Sénégal restera un pays de démocratie et les gens continueront à donner leurs avis dans ce qui s’y passe » clame le SG. Pour lui, « il est inadmissible que pour des prétextes fallacieux, on arrête des travailleurs ». « Quand on arrête quelqu'un, on le juge, le condamne ou le libère. Abdoulaye Dionne a été arrêté sur la base d’un statut sur son téléphone et a été amené en instruction comme s’il était un criminel. Il ne peut constituer une menace pour l’Etat. Tout ceci est dans le but d’anéantir ce que les travailleurs font. Nous irons en prison parce que nous allons continuer à travailler » conclut-il.
8 Commentaires
Dr
En Janvier, 2023 (22:37 PM)Nianthio
En Janvier, 2023 (11:40 AM)Ou sont les membres de la force spéciale, ? On ne parle plus d'eux. Vous n apprenez pas vos leçons ,vous resterez toujours des pendants et la vie continue.
Les gens vivent en dehors du pays avec leurs familles, vous poussent dans le trou et vous laissent souffrir