Le Premier ministre sénégalais, Aminata Touré, a, face à la rareté des financements extérieurs, plaidé pour la mise en place de stratégies de financements domestiques, en vue de lutter contre le sida, une maladie dont sont actuellement traitées 13702 personnes vivant au Sénégal.
"Dans un contexte de rareté des financements extérieurs, l'augmentation des ressources financières nationales pour la riposte contre le Sida est devenue une urgence. Nous devons également adopter des approches novatrices sous-tendues par une synergie d'actions de tous les acteurs de développement", a dit Mme le Pm, soulignant que 80% des financements de la riposte contre le Sida au Sénégal proviennent de fonds extérieurs.
Elle présidait la 7eme réunion du Conseil national de lutte contre le sida (CNLS) dont elle assure la présidence et qui lance ce mercredi après midi son plan national de lutte contre le sida de 3eme génération pour la période 2014-2017.
Selon la secrétaire exécutive du CNLS, Dr Safietou Thiam, le budget du 3eme plan estimé à 75 milliards 752 millions FCFA va connaître un gap de financement de 40% d'où la nécessité de mobiliser davantage de ressources domestiques.
"C'est pourquoi, a poursuivi Aminata Touré, il faut utiliser de manière rationnelle un budget évolutif dédié à la riposte contre le Sida, tout en renforçant les actions de la lutte dans les zones frontalières et aurifères".
Au Sénégal, l'analyse de la situation épidémiologique, à travers l1 triangulations des différentes données, montre que l2 profils de l'épidémie du Sida sont concentrés, avec une prévalence basse, dans la population générale (0, 7%).
3 Commentaires
Non A L'arene Dans Pikine
En Juin, 2014 (16:28 PM)Pvv
En Juin, 2014 (19:51 PM)Khtarbi
En Juin, 2014 (13:06 PM)Participer à la Discussion