En mouvement d’humeur contre le directeur de l’hôpital de Ourossogui, les membres de l’Union régionale du syndicat Sutsas ont observé, ce mercredi, une grève en ne respectant que les urgences au niveau des structures de santé de la région. Une activité qui figure dans le neuvième plan d’action que les syndicalistes entendent dérouler pour la satisfaction d’une généralisation de primes à l’ensemble des personnels de l’hôpital.
Une revendication portée à bras le corps par le secrétaire général de l’Union régionale du Sutsas, depuis lors démis de ses fonctions de chef de services des soins infirmiers, auquel poste, le syndicat exige son retour, sans succès jusque-là malgré les grèves et les sit-in qui ne cessent de secouer les structures de santé.
Les syndicalistes qui versent dans la radicalisation ont décidé à partir de ce 9ème plan d’action qu’ils déroulent, de « maintenir la rétention de l’information et d’organiser une marche nationale à Matam le 27 octobre 2022 ». Ce, en plus d’avoir annoncé leur intention de « boycotter les programmes PNL, TB et VIH ainsi que les formations, les supervisions des réunions de coordinations et les réunions de services en attendant d’élargir le boycott aux autres programmes y compris le PEV ».
Une sortie qui n’est pas du goût de certains élus locaux de la région regroupés autour d’un collectif, qui à travers un point de presse, ont énergiquement condamné la position des syndicalistes. En soutien au directeur de l’hôpital, ils ont à cet effet salué « son bon management dans le cadre de l’administration de la structure hospitalière avec un recrutement de plusieurs spécialistes qui ont pu relever la bonne prestation des soins »… Ce que les membres affiliés au syndicat du Sutsas balaient d’un revers de la main, en affirmant que « les avancées qui ont été enregistrées sont le fruit du travail abattu par les anciens directeurs ».
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