C’est l’heure de vérité. L’enquête sur le marché fictif de 72 millions de produits phytosanitaires, qui a éclaboussé le ministère de la Santé, a été bouclée. Et les résultats déposés sur la table du procureur de la République. Pour l’instant, la Dage et le Service national de l’hygiène se renvoient la responsabilité alors que les présomptions de «faux et usage de faux» semblent être établies par les enquêteurs.
Eclaboussé par le scandale des produits phytosanitaires, la vérité commence à jaillir au ministère de la Santé et de l’Action sociale. Ce marché d’une valeur de 71 millions de Francs Cfa commandé par ce département et livré au Service national de l’hygiène a été substitué par des motifs que les enquêteurs ont établi en concluant au «faux et usage de faux». En d’autres termes, la valeur de produits commandés n’a jamais été livrée au ministère de la Santé. La somme en jeu est de 41 millions qui constituent la part de l’argent qui s’est évaporée dans des «deals» organisés par une bande de complices qui a fractionné le marché.
Depuis hier, la Section de recherches a déposé son rapport d’enquête sur la table du procureur de la République. Au Parquet de donner la suite attendue à ce feuilleton qui pollue l’ambiance de ce ministère dont la question consistant à savoir comment ce marché a-t-il pu être substitué, a commencé à fournir des réponses.
Au cours des enquêtes, on a constaté une substitution de produits avec la «complicité d’agents du Service national d’hygiène» et «du ministère». Pourtant, il est clairement établi que les termes du marché ne peuvent être modifiés après son attribution conformément aux règles de passation des marchés. En attendant, les «preuves de faux et d’usage de faux» sont nettement établies par les enquêteurs. Dans l’attente de la vérité judiciaire, la Direction de l’administration générale et de l’équipement (Dage) et le Service national de l’hygiène se renvoient la responsabilité.
Cuisiné par les enquêteurs de la gendarmerie après la plainte, le Directeur de Set 2000, Tamsir Ngom a avoué avoir livré d’autres produits à la place de ceux soumissionnés. Ce dernier reste à la disposition du Parquet alors qu’il a échappé à une garde-à-vue, il y a quelques semaines pour des raisons sanitaires. «Le dossier avance au rythme souhaité», soutient un interlocuteur au ministère de la Santé. L’Inspection générale d’Etat (Ige) a aussi fouillé ce marché très controversé avant d’établir les mêmes conclusions. En clair, plusieurs produits contenus dans les termes du marché conclu entre le ministère de la Santé et la société Set 2000 (Sénégalaise d’entretien et de traitement), société adjudicatrice, conclu le 17 août 2012, d’une valeur de 41 millions n’ont pas été livrés.
Pour rappel, la Dage du ministère de la Santé lance un appel d’offres de fournitures de produits phytosanitaires en appui au Service national de l’hygiène en mars 2012. Par lettre écrite adressée à la société Csge, la société Set 2000 envoie «une demande d’autorisation de soumissionner et de commercialiser ses produits» en lieu et place de la Csge qui détient l’exclusivité de la commercialisation de ces produits phytosanitaires. Cette autorisation a permis à Set 2000 de soumissionner à l’Appel d’offres en déposant bien sûr les spécifications techniques et les échantillons de l’Agrigerm 2000, du Chloral P et du désodex.
La Direction de l’administration générale et de l’équipement du ministère de la Santé a adjugé ce marché sur la base de ces documents. Il s’agit des produits nommés Agrigerm 2000, De Odo-Souricet, le Chloral P et le Désodex connus aussi sous le nom de Raticide granulé, raticide en bloc hydrofuge, de complexe d’ammonium quaternaire ou de chlorure de lauryl entre autres.
En juillet, la Dage notifie à Set 2000 qu’elle est adjudicatrice du marché par Appel d’offres No 1009/12 pour un montant de 72 millions de francs Cfa et lui demande de livrer les produits commercialisés par Csge Afrique. En fin de compte, les produits spécifiés n’ont jamais été livrés par la société adjudicatrice.
12 Commentaires
Macky Le Sauveur
En Mars, 2013 (13:53 PM)Réacteur
En Mars, 2013 (13:56 PM)Obsevateur
En Mars, 2013 (14:39 PM)Sentent
En Mars, 2013 (14:48 PM)Jojo
En Mars, 2013 (15:07 PM)Saf
En Mars, 2013 (16:14 PM)MACKY LE VOLEUR!!!!!!!!!!!!!!!!
Agent Cof Central
En Mars, 2013 (19:02 PM)Borniche
En Mars, 2013 (21:32 PM)Observateur
En Mars, 2013 (22:38 PM)Youssou
En Mars, 2013 (09:52 AM)Depuis un an l’Hôpital Abass NDAO dirigé par le Dr Youssouph NDIAYE ne fonctionne pas, par une mauvaise gestion des ressources financières disponibles. Il ne maitrise pas les dépenses prioritaires de l’Hôpital, des affectations arbitraires et de complaisance (une cuisinière affectée à la pharmacie), maintien d’agents admis à la retraite, promotions d’agents incompétents (adjoint chef du SAF qui n’existe pas dans l’organigramme), retards de salaires, non paiements de motivations internes, paiements de subventions non prioritaires selon son humeur, financements de formations inopportunes sur les maigres ressources financières de l’hôpital à ses dougourous Etc.…..
Le personnel est en sit-in depuis de 05 décembre 2012 à aujourd’hui. Lors de la crise de juin 2012, le Directeur faisait des sorties médiatiques intempestives, pourquoi ce silence coupable durant celle-ci ? Tout le personnel disait que l’hôpital est dirigé par le chef des soins infirmiers Arona DIOP, c’est lui qui décidait des affectations des agents, contrôlait les états financiers.
Au secours, au Secours, Madame le Ministre de la Santé de l’Action Sociale, dégagée ce Directeur pour la paix et stabilité de l’hôpital.
A sa décharge le Maire de Dakar PCA du centre hospitalier Abass NDAO, depuis le Conseil d’Administration de novembre 2011, avait demandé à la Direction de l’hôpital, d’exprimer ses besoins en équipements médicaux rentables, pour les acheter sur la subvention de deux cent millions (200.000.000) de l’année 2012. Chaque mois l’Hôpital dépense près de 113.000.000 francs uniquement pour les salaires, donc que représente 200 millions ? Le personnel souhaite que cette somme entre dans le cadre d’investissement en matériels médicaux rentables. Le Directeur qui est incompétent irrespectueux de la hiérarchie et hors loi, n’a rien fait à ce sujet, il passe tout son temps à des querelles, règlements de compte, mensonges, des conflits inutiles avec ses collaborateurs directs.
Dans les ondes de sud FM le vendredi 11.11.2013, le Chef du Service des Soins Infirmiers (Arona DIOP infirmier d’Etat) donc la nomination est illégale (voir la loi 98-08 du 02.03.1998 réforme hospitalière ci-dessous mentionnée), a donné de fausse information par rapport à la subvention de 2012 et sur la réalité du fonctionnement de l’Hôpital. C’est lui qui dirige l’hôpital, il est logé, nourri, blanchi, gérant des mouvements et du carburant des trois ambulances. Toute sa famille travaille à l’hôpital, ses vœux et désirs sont exécutés à la lettre par le Directeur Youssouph ND IAYE.
Le principal problème de l’Hôpital se trouve à la gestion et aux priorités de dépenses.
NOMINATION du Chef du service des soins infirmiers loi 98-08 du 02 mars 1998
Article 32 : Il est crée dans chaque établissement un service de soins infirmiers placé sous la responsabilité d'un
technicien supérieur de santé ou d'un cadre infirmier nommé par le Directeur. Il est membre de l'équipe de direction. Il est responsable de l'organisation générale des soins infirmiers, participe à la recherche, à évaluation, à la mise en place de la politique de formation. Il est chargé de l'élaboration du volet « soins infirmiers » du projet d'établissement.
Où se trouve le directeur, pourquoi il fuit les médias depuis décembre 2011 ?
C’est parce qu’il n’a pas la vérité cette fois.
Monsieur le Maire, président du conseil d’administration prenait vos responsabilités en proposant au Ministre de la santé et de l’action sociale le remplacement de ce directeur. Le personnel du CHAN n’attend que cette décision pour reprendre le travail, il ne veut plus de Youssouph NDIAYE à la tête de l’Hôpital.
Où se trouve la dignité, l’honneur, un directeur rejeté, vomis par son personnel devait rendre le tablier. Mais malheureusement ce monsieur a perdu ses valeurs de noblesse. L’hôpital Abass Ndao est actuellement fermé.
Deux mois sans salaires, mesurez les préjudices, les conséquences subis par le personnel de Abass Ndao , causés par Youssouph ndiaye. Il rendra compte à Dieu comment il a dirigé cet hôpital.
Temoin
En Mars, 2013 (19:02 PM)pour cette affaire mr ibrahima aw n'a rien a voir sur ce flou parce le probleme c'est à partir de la livraison,la réception et la liquidation. Dés lors toutes les personnes qui gravitent autour de ces trois centres de responsabilités sont imbibés .en d'autres termes c'est la dpsao chargé de l'exéction et du suivi des marchés, le comptable matieres et l'administrateur qui a liquidé le dossier qui sont responsables.le dage doit prendre ses responsabiltés si elle est induite par son entourage à qui elle fait entierement confiance. mais encore ce AW n'a rien à ciré dans cette histoire. que mimi touré dame justice et latif bonne gouvernace réagissent vite
Anonyme
En Mai, 2015 (07:59 AM)Participer à la Discussion