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Le Cours mondial sur le paludisme est lancé le 18 juin à Dakar. Le directeur du Centre international de recherche et de formation en génomique appliquée et de surveillance sanitaire (Cigass), par ailleurs chef du Service de parasitologie de la faculté de Médecine de l’Ucad, Pr. Daouda Ndiaye, a expliqué le choix porté sur le Sénégal pour abriter la rencontre.
Les responsables de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), des programmes nationaux de lutte contre le paludisme, des enseignants-chercheurs, d’institutions de recherche en santé, d’universités des USA, d’Europe, d’Afrique, d’Asie et d’Océanie se sont regroupés pendant cinq jours à Dakar, pour parler du paludisme, mais aussi de son devenir dans les prochaines années.
Créé en 2012 à l’université de Harvard, le cours s’est fait avec 150 participants issus de 32 nationalités qui œuvrent dans la lutte contre le paludisme.
Selon le professeur Daouda Ndiaye, "ce cours est d'une importance capitale, parce que pour une fois, l’Afrique a été choisie, j’allais dire le Tiers-monde, pour abriter ce prestigieux cours. C'est le premier cours mondial sur une maladie et c'est le paludisme".
"L’Afrique a été choisie et à un moment donné, les décideurs ont compris que nous devons faire partie de ce combat en tant qu'acteurs principaux, parce que le palu se déroule en Afrique et dans le Tiers-monde. Donc, il est important que nous soyons impliqués au premier niveau, parce que dans ce cours, des décisions importantes seront prises pour la lutte contre le paludisme", explique-t-il.
Le Pr. Ndiaye explique qu’ils vont discuter avec les experts africains et voir la réalité de l'Afrique. "L'objectif est de permettre aux Africains et autres pays en développement de lier la connaissance scientifique et médicale, et le travail de terrain pour qu'il y ait une action directe".
Les décisions qui seront prises à l’issue de ce cours vont immédiatement servir et vont porter sur la prévention, le traitement, mais aussi le financement. "Ce qui fait qu'il n'y aura pas un aspect à occulter aussi bien sur le plan médical que scientifique. Les nouveaux outils et les candidats aux vaccins seront abordés".
"La quantité de vaccination qui a été proposée pour la fabrication n'était pas assez suffisante pour tout le monde"
Interpellé sur les vaccins contre le paludisme qui ne sont présents que sur trois pays, le Pr. Daouda Ndiaye souligne qu’il y avait des pays qui étaient limités pour l'utilisation et il y a eu beaucoup de débats par rapport à cela. "L'idéal serait que tout le monde ait le vaccin, mais on comprend qu'un vaccin est complexe et perplexe dans sa création et son financement. La quantité de vaccination qui a été proposée pour la fabrication n'était pas suffisante pour tout le monde et il fallait faire des priorités", soutient-il.
Avant d’ajouter que tous les pays ne peuvent pas avoir le même niveau de priorité. "Le Sénégal est très en avance dans la lutte contre le paludisme. Il y a d'autres pays où le paludisme tue tous les jours. Donc, le vaccin ira là où il sera le plus en besoin. S'il y a assez de vaccins, il sera au Sénégal. Mais il faut privilégier le pays où le paludisme tue le plus et le Sénégal n'est pas un pays où le paludisme tue plus que d'autres maladies".
8 Commentaires
Citoyen
En Juin, 2023 (22:43 PM)Un peu de modestie... des photos business class, resto, escale, salle d'attente, des distinctions tellement bidon, gnoula gueuneu takhaw gnofi nék né tékk...
Rex
En Juin, 2023 (23:42 PM)Une fierté pour le Sénégal
Un cas pathologique, comme dirait l'autre.
Consulter des patients ?
J'en doute fort !
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