Québec déroule le tapis rouge afin de recruter à l'étranger 1000 infirmières qui seront invitées à pratiquer dans sept régions où le réseau est aux prises avec une pénurie d'effectifs infirmiers.
Le ministre du Travail et de l'Immigration, Jean Boulet, a annoncé mercredi un investissement de 65 millions de dollars sur deux ans afin de procéder au recrutement et à l'intégration de ces candidates internationales.
"Pour accélérer le processus, on va mettre l'accent sur les candidats et candidates francophones. On va s'assurer qu'il y a une compatibilité entre la formation acquise à l'étranger, l'expérience clinique aussi de l'étranger et ce que nous faisons au Québec. Et ces personnes-là vont pouvoir bénéficier dès leur arrivée d'une formation d'appoint", a précisé le ministre Boulet.
Ces effectifs seront destinés à l'Abitibi-Témiscamingue, à la Côte-Nord, au Bas-Saint-Laurent, à la Gaspésie, au Saguenay–Lac-Saint-Jean, à la Baie-James et à l'Outaouais. Le ministre Boulet a cependant précisé que les candidates n'auront pas d'obligation de travailler dans ces régions.
Le ministre du Travail et de l'Immigration, Jean Boulet, a annoncé mercredi un investissement de 65 millions de dollars sur deux ans afin de procéder au recrutement et à l'intégration de ces candidates internationales.
"Pour accélérer le processus, on va mettre l'accent sur les candidats et candidates francophones. On va s'assurer qu'il y a une compatibilité entre la formation acquise à l'étranger, l'expérience clinique aussi de l'étranger et ce que nous faisons au Québec. Et ces personnes-là vont pouvoir bénéficier dès leur arrivée d'une formation d'appoint", a précisé le ministre Boulet.
Ces effectifs seront destinés à l'Abitibi-Témiscamingue, à la Côte-Nord, au Bas-Saint-Laurent, à la Gaspésie, au Saguenay–Lac-Saint-Jean, à la Baie-James et à l'Outaouais. Le ministre Boulet a cependant précisé que les candidates n'auront pas d'obligation de travailler dans ces régions.
À ses côtés, son collègue à la Santé, Christian Dubé, a reconnu que l'objectif de 1000 infirmières peut sembler modeste sur des effectifs totaux de 70 000 infirmières, mais il a fait valoir que "quand on a des problèmes de délestage, souvent une, deux, trois infirmières dans une région vont faire une grande différence". M. Dubé a ajouté un peu plus tard que les incitatifs et les primes pour attirer des infirmières en région fonctionnent. Il a donné l'exemple de Senneterre, en Abitibi, où il manquait quatre infirmières et où trois nouvelles infirmières ont ainsi été recrutées. Une seule de plus fera toute la différence, a-t-il noté.
Conditions alléchantes
Les candidates seront accueillies dans les cégeps des régions ciblées pour recevoir une formation d'appoint d'une durée de 9 à 12 mois qui mènera à une reconnaissance de leur formation et de leur expérience clinique par l'Ordre des infirmières. On leur permettra de travailler jusqu'à 20 heures par semaine comme préposées aux bénéficiaires durant leur formation.
Les candidates recevront aussi une allocation de 500 $ par semaine pour la durée de la formation. Les frais de scolarité, les frais de demande d'équivalence à l'Ordre et le coût de la formation d'appoint seront tous couverts par le ministère de l'Immigration.
"Les personnes vont bénéficier d'un accompagnement véritablement personnalisé", a affirmé Jean Boulet, qui a ajouté qu'on ira jusqu'à "les aider à trouver un logement, à obtenir un permis de conduire, à inscrire leurs enfants à l'école et, évidemment, à préparer leur dossier d'évaluation comparative des études effectuées à l'extérieur du Québec".
Les personnes recrutées grâce à ce programme pourront s'établir au Québec en compagnie de leur famille immédiate. Leur conjoint recevra un permis de travail ouvert. Les candidats et candidates qui échoueront leur formation pourront continuer à travailler comme préposés aux bénéficiaires.
Déjà, 344 candidates ont été recrutées, et les premières cohortes d'infirmières et d'infirmiers arriveront à l'automne 2022 ainsi qu'en 2023 pour suivre leur formation d'appoint.
Les candidates seront accueillies dans les cégeps des régions ciblées pour recevoir une formation d'appoint d'une durée de 9 à 12 mois qui mènera à une reconnaissance de leur formation et de leur expérience clinique par l'Ordre des infirmières. On leur permettra de travailler jusqu'à 20 heures par semaine comme préposées aux bénéficiaires durant leur formation.
Les candidates recevront aussi une allocation de 500 $ par semaine pour la durée de la formation. Les frais de scolarité, les frais de demande d'équivalence à l'Ordre et le coût de la formation d'appoint seront tous couverts par le ministère de l'Immigration.
"Les personnes vont bénéficier d'un accompagnement véritablement personnalisé", a affirmé Jean Boulet, qui a ajouté qu'on ira jusqu'à "les aider à trouver un logement, à obtenir un permis de conduire, à inscrire leurs enfants à l'école et, évidemment, à préparer leur dossier d'évaluation comparative des études effectuées à l'extérieur du Québec".
Les personnes recrutées grâce à ce programme pourront s'établir au Québec en compagnie de leur famille immédiate. Leur conjoint recevra un permis de travail ouvert. Les candidats et candidates qui échoueront leur formation pourront continuer à travailler comme préposés aux bénéficiaires.
Déjà, 344 candidates ont été recrutées, et les premières cohortes d'infirmières et d'infirmiers arriveront à l'automne 2022 ainsi qu'en 2023 pour suivre leur formation d'appoint.
Les pays francophones ciblés par le recrutement d'infirmières et d'infirmiers pour la première phase du projet sont l'Algérie, le Cameroun, le Maroc, la Tunisie et l'île Maurice. Par la suite, on visera la Côte d'Ivoire, le Liban, la République démocratique du Congo et le Sénégal.
Le problème du fédéral
Les étudiants de l'Afrique francophone font toutefois face à une forte discrimination de la part des autorités fédérales en matière d'immigration, l'admission au pays leur étant rarement accordée, selon les révélations faites par Radio-Canada en novembre dernier.
Le ministre Boulet, qui promet d'accompagner les candidates dans leurs démarches avec Ottawa, en est fort conscient. Il rappelle toutefois que si la sélection relève du Québec, l'admission, elle, relève d'Ottawa. "Il y a un enjeu avec Ottawa, et c'est une des raisons pour lesquelles je discute fréquemment avec mon collègue [le ministre fédéral de l'Immigration, Sean] Fraser à Ottawa. Et [pour ce qui est du] pourcentage de refus de permis d'études pour les étudiants des pays francophones, il est interpellé, et la situation est à se redresser."
« Quant à l'octroi des résidences permanentes, ça, c'est un enjeu qui me préoccupe énormément, et je suis contraint de dire que ça, c'est de la juridiction exclusive d'Ottawa. »
— Une citation de Jean Boulet, ministre du Travail et de l'Immigration
"Il y a des enjeux d'efficacité et de diligence dans le traitement des dossiers des personnes qui veulent rester ici de manière permanente, au Québec, avant qu'elles puissent se faire accorder ce statut", a déploré le ministre Boulet tout en promettant de maintenir la pression sur Ottawa dans ce dossier.
Les étudiants de l'Afrique francophone font toutefois face à une forte discrimination de la part des autorités fédérales en matière d'immigration, l'admission au pays leur étant rarement accordée, selon les révélations faites par Radio-Canada en novembre dernier.
Le ministre Boulet, qui promet d'accompagner les candidates dans leurs démarches avec Ottawa, en est fort conscient. Il rappelle toutefois que si la sélection relève du Québec, l'admission, elle, relève d'Ottawa. "Il y a un enjeu avec Ottawa, et c'est une des raisons pour lesquelles je discute fréquemment avec mon collègue [le ministre fédéral de l'Immigration, Sean] Fraser à Ottawa. Et [pour ce qui est du] pourcentage de refus de permis d'études pour les étudiants des pays francophones, il est interpellé, et la situation est à se redresser."
« Quant à l'octroi des résidences permanentes, ça, c'est un enjeu qui me préoccupe énormément, et je suis contraint de dire que ça, c'est de la juridiction exclusive d'Ottawa. »
— Une citation de Jean Boulet, ministre du Travail et de l'Immigration
"Il y a des enjeux d'efficacité et de diligence dans le traitement des dossiers des personnes qui veulent rester ici de manière permanente, au Québec, avant qu'elles puissent se faire accorder ce statut", a déploré le ministre Boulet tout en promettant de maintenir la pression sur Ottawa dans ce dossier.
20 Commentaires
Reply_author
En Février, 2022 (21:11 PM)Kou dof di dem kharouji guir allal ?! Jeurigne lo féké !
Reply_author
En Février, 2022 (23:33 PM)Ils ont fini par se décourager car retourner a l'école de médecine avec avec les factures et la vie chère!
Toukki Guiisr
En Février, 2022 (00:32 AM)17 millions d’habitant déjà - avec Une taux de natalité abyssal, un gouvernement qui dépense l’argent publique sans compter lorsqu’il s’agit de Son protocole et train de vie ( véhicules ultra chers 100 millions cfa pour 4/4 Toyota valant 37 millions dans les pays occidentaux, Avion renoue prématurément à 3 fois le prix de l’avion du président IBK par exemple juste pour le besoin de s’habiller en nouveau patron de l’Union Africaine, émoluments grotesques, marchés surfactures, Budget détourné pour financer campagne électorale en vue de gagner dans Son terroir et maintenir ainsi Son poste de ministre, échantillon de bout de dé TER ( 47 km ) à 3 fois 1300 milliards cfa le coût de l’AIBD un peu plus de 430 milliards.
took Galsen - teh aam pekkheh no daweeh tchi rewou korr Mari ( borom
kholou yeurnanddeh domou aadamah ) - lolou tchi gnaakkah
khamn laa
Reflection
En Février, 2022 (10:22 AM)En Australie aussi pire - les business crient au secours manque de travailleurs
dans Ma petite ville de campagne les abattoirs ont dus faire venir en urgence une centaine jeunes des Îles du Pacifique ( Vanuatu - Papua new Guinée - Tonga ...
partout les journeaux parle de déficit de travailleurs : Infirmière , hôtellerie , restauration, les zones agricoles pires producteurs se plaignent car main d’œuvre absence ect.....
cette Covid change la perception que certains Toubabes ont de la vie - ils ont un peu démystifié le matériel et s’accordent à bien profiter de la vie - convaincu que le concept musulman d’inchallsh avait du sens.
il Est tant pour nos gouvernants de réorienter l’education Vers plus d’apprentissage de métier si l’on veut capter sur les demandes en travailleurs étrangers qui se feront désormais en occident (leur population vieillissante et le Covid aillant inhibé les jeunes valides:
streamline à partir de la troisième DFEM / Brevet je sais plus quoi trop longtemps parti du Sen .. vers des collèges techniques
puis du Bacc vers les institutions polytechniques
et une petite Élite vers les branches médicales et scientifiques
une minorité vers les science économique et juriques
les lettres et sciences humaines quelques centaines
un accent prononcé sur l’anglais à introduire depuis le CE2
avec ambition de substituer le Français à l’Anglais d’ici 10
ans - un peu à l’image du Rwanda pour plus d’ouverture au monde et plus d’opportunite.
Vendeur De Masques
En Février, 2022 (18:32 PM)Reply_author
En Février, 2022 (20:31 PM)Mbir mi canadien yi gno koy orgnaiser waayé dou seneweb dé té dou mane mii di commenter fii
Sinon bon courage et bonne chance
Reply_author
En Février, 2022 (10:01 AM)Fatoumata Ba
En Février, 2022 (20:22 PM)Reply_author
En Février, 2022 (21:09 PM)Je n'aurais jamais laissé mon numéro comme ça en public.
Reply_author
En Mars, 2022 (14:03 PM)Reply
En Février, 2022 (20:36 PM)koulene gueum demal
Cy
En Février, 2022 (21:27 PM)Un Homme
En Février, 2022 (21:49 PM)Quelqu'un l'a dit plus haut, si on a un travail décent au senegal mieux vaut rester ici. Aller dans ces pays même avec sa famille s'implanter dans une autre culture est bien souvent trop compliqué.
Reply_author
En Février, 2022 (02:16 AM)Xxxreply_author
En Février, 2022 (11:47 AM)Reply_author
En Février, 2022 (21:53 PM)Changer d'Air demander une indisponibilité
Et si ça ne marche pas bahhh vous rentrez au pays c'est simple
Yeet
En Février, 2022 (02:00 AM)Pour tout autre immigré deja agé, ce n'est que peine perdue car tu dois cotiser au minimum 40 ans avant d'avoir la retraite. Ce qui veut dire que tu travailleras le reste de la vie sans retraite.
Une vraie merde de pays!!!!!!
Azou
En Février, 2022 (06:49 AM)Reply_author
En Février, 2022 (15:46 PM)Construire au Senegal en etant au Canada n'est pas evident car la vie y est trop chere
Reply_author
En Février, 2022 (21:57 PM)Khouj
En Février, 2022 (10:02 AM)Waww!
En Février, 2022 (11:16 AM)Xxx
En Février, 2022 (11:45 AM)le quebec est la ville la plus taxee du monde
un gouvernement qui n aime pas les immigres
les immigres galerent a avoir de la residence parfois ils perdent leur jobs a cause de la lenteur contrairement a ailleurs
trop de lobby
Maimouna Diop
En Février, 2022 (16:42 PM)Participer à la Discussion