Manger bien et équilibré ! Deux mots dont leur compatibilité est favorable à l’organisme mais en cette période de Ramadan, le Sénégalais lambda est plutôt préoccupé par le premier. D’où l’importance des conseils du nutritionniste Assane Ndiaye sur les aliments et le comportement à avoir pour une bonne santé surtout en cette période de Ramadan où les repas se succèdent à des intervalles plus ou moins courts, entrainant des conséquences sur l’organisme des jeûneurs. Entre le Ndogou (rupture du Jeûne), le diner (quelques temps après) et le Kheud (petit repas à l’aurore), l’organisme perd de plus en plus ses repères habituels. Entre constipation, risques de maladies cardiovasculaires (charcuteries), manger sainement s’impose à tous.
EQUILIBRE ENTRE LE SUCRE ET LE SALE
Assane Ndiaye conseille d’emblée un parfait équilibre entre les aliments salés et ceux dits sucré. Il a tenu à préciser que les aliments complets sont toujours favorables pour une bonne digestion. Notamment les tubercules, les céréales, le lait, etc.
Les aliments les plus prisés en cette période de Ramadan devraient, selon lui, être ceux dont leur composition est riche en amidon et en sucre lent. Il n’épargne non plus, les fruits qui apportent d’importantes substances à notre organisme. Surtout les fruits de périodes notamment la pastèque, le corossol et la mangue.
S’ALIMENTER PROGRESSIVEMENT APRES LA RUPTURE DU JEUNE
Le cumul d’aliments n’est point recommandé en cette période de Ramadan. Le nutritionniste suggère au moins 2 heures d’intervalle entre le repas au moment de la rupture du jeûne et celui du dîner. Selon Assane Ndiaye, «l’organisme a besoin de temps pour bien assurer une bonne absorption des subsistances». Tout de même le temps pour une bonne digestion dépend aussi des personnes. «Il faut savoir écouter son organisme», conseille-t-il.
ATTENTION AUX CHARCUTERIES
Aliments les plus prisés en cette période de Ramadan, les charcuteries ne sont pour autant pas sans conséquences néfastes sur la santé. Certains n’hésitent pas à les qualifier de «mal bouffe». Pourtant, elles se vendent comme du petit pain dans les différents supermarchés qui pullulent comme des champignons dans la capitale sénégalaise où les marques françaises se rivalisent d’ardeur. Pourtant le nutritionniste, Assane Ndiaye, soutient que la charcuterie n’est autre que de la «mal bouffe», même si selon lui, la majeure partie des consommateurs l’ignore. «Ce sont des produits qui sont transformés à la base avec l’utilisation de certains produits qui ne sont pas bonnes pour la santé. En général, ce sont des aliments trop salés. Ce n’est pas bon pour la santé et si les consommateurs savaient qu’elles étaient à l’origine des maladies cardio-vasculaires, ils allaient réfléchir deux fois avant d’en consommer en abondance», soutient-il.
Sante
1 Commentaires
Anonyme
En Juin, 2017 (19:15 PM)Participer à la Discussion