
En effet, après vérifications et recoupements auprès des personnels et du patient mis en cause, la direction de l’hôpital Général de Grand-Yoff a rejeté en bloc des allégations destinées à ternir l’image de la structure sanitaire indexé dans un article de presse du fait de son accueil et de la procédure d'accès aux soins.
Joint par téléphone hier, Ousmane Faye, le patient en question, hospitalisé du 02 au 13 septembre 2013 à l’hôpital Général de Grand-Yoff, a démenti avoir parlé à la presse, ou encore d'un mauvais traitement dont il aurait fait l'objet à HOGGY. En revanche, il atteste que les traitements qu’il a subis dans cet établissement «se sont déroulés sans racket ni arnaque encore moins escroquerie» (voir pièces-jointes), contrairement à ce qui est mentionné dans cet article dont les auteurs ne sont autres que des personne(l)s de l’hôpital, mus par un desseins inavoué. «Il n’y a pas eu de surfacturation que ce soit pour la caution ou encore pour les médicaments», a-t-il botté en touche, au téléphone de Seneweb, hier.
Une version confirmée par la direction de l’hôpital, après vérifications auprès du patient des personnels soignants.
«Cela ne correspond pas à la vérité», a d’emblée réfuté pour sa part, Tom Guèye, chef de service communication de HOGGY. Embouchant la même trompette, le directeur général de HOGGY suspecte des manœuvres de personnes mal intentionnées qui seraient à l’origine de cette information.
D’ailleurs il trouve curieux que de telles accusations fassent écho dans la presse à quelques jours seulement de la visite du ministre de tutelle, qui a adressé des félicitations à l’hôpital, alors que les faits supposés remontent à septembre dernier, d’où la mauvaise foi de ces personnes qui ont tenté de ternir à l’image de HOGGY, a dénoncé la direction.
«Nous, une information, on ne la prend jamais à la légère. C’est pourquoi nous avons essayé d’en savoir plus, pour voir si les faits sont avérés et sanctionner les auteurs le cas échéant. Heureusement, on a été très calmes, on a mené nos investigations et nous avons pu retrouver le malade en question. Nous sommes dans un système où les gens cherchent à saborder le travail et les efforts que nous sommes en train de faire. Quand ils veulent saboter l’hôpital ils savent comment faire, ils ont leurs réseaux», dira le directeur de l’hôpital. «Nous voulions simplement rétablir la vérité des faits», a-t-il conclu.
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