
«Nous sommes dans une situation où il faut absolument que tous les dispositifs opérationnels au niveau national soient réactivés. Nous sommes rassurés de voir que le dispositif est bien mis en place. Nous avons la possibilité, à Dakar comme dans les autres régions, de prendre en charge les malades. Au niveau des centres de traitement des épidémies (CTE), nous avons aussi des dispositions majeures de prise en charge des cas graves», a-t-il d’emblée déclaré.
Toujours dans son argumentaire, le ministre a soutenu : «Ce qui est noté de manière empirique, est que cette deuxième vague est plus virulente.» «Donc, on ne peut pas économiser le respect des mesures barrières. Aujourd’hui, la riposte est celle pour le respect strict des mesures barrières, notamment le port du masque, le lavage des mains et le respect de la distanciation physique, etc.», dit-il.
Instauration d’un état d’urgence pour freiner la propagation du virus ?
Abdoulaye Diouf Sarr de renseigner que l’Etat du Sénégal est dans cette voie. Mais «nous croyons que si tous les Sénégalais respectent ces mesures, nous allons avoir un impact très positif sur la maîtrise de la pandémie».
Sur une éventuelle instauration d’un état d’urgence, il s’est voulu clair : «Nous n’en sommes pas là pour le moment. La situation, telle qu’elle se présente, est que nous la maîtrisons au niveau stratégique, avec le Comité national de gestion des épidémies (CNGE), au niveau opérationnel par le Centre des opérations d’urgence sanitaire (COUS) et les districts. Donc, il me semble très prématuré d’aborder les choses en termes d’état d’urgence. Nous sommes dans une stratégie évolutive. Et dans cette situation actuelle, nous maîtrisons les choses.»
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