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REVELATION D’UNE ETUDE DE L’ISRA : Les produits maraîchers des Niayes contiennent des produits chimiques dangereux

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REVELATION D’UNE ETUDE DE L’ISRA : Les produits maraîchers des Niayes contiennent des produits chimiques dangereux

L’Institut sénégalais de recherches agricole (Isra) veut substituer aux engrais chimiques du bio fertilisant. En collaboration avec le réseau des professionnels de l’agro-industrie en Afrique (Interface), l’Isra s’est engagé dans la lutte contre les effets néfastes de pesticides qui constituent actuellement l’alternative pour l’agriculture intensive. Et le fruit de ce partenariat est sanctionné par la mise en place des produits de compostage, à la fois liquides comme solides, dans le but d’atteindre une grande productivité, tout en préservant l’environnement. Ainsi, à l’occasion de la cérémonie de restitution des conclusions de 24 mois de recherche autour du thème : «Améliorer la production agricole par l’application et la promotion de bio produits compétitifs», chercheurs et techniciens et agriculteurs ont tous reconnu que «l’agriculture bio est une agriculture seine et durable». Dans cette optique, le Dr Yaya Thiongane de l’Isra a révélé que l’Institut, qui effectue des études dans les Niayes, depuis quelques années, ne ménagera aucun effort pour approfondir lesdites recherches. Ce, en vue de booster les rendements tout en préservant l’environnement. Mme Gisel D’Almédo, présidente de l’Interface, a insisté sur l’impact des pesticides sur la santé, en soutenant que l’horticulture sénégalaise pratiquée essentiellement dans la zone des Niayes utilise 500 000 litres de pesticides liquides et 1500 tonnes de pesticides solides pour un chiffre d’affaires des 105 milliards de francs Cfa, selon les comptes de Pan Afrique. Dans un document, le Dr Ngom, responsable scientifique du projet, a montré que le pays est exposé à la problématique des produits chimiques, aux risques sanitaires et à la dégradation de l’environnement, ainsi qu’aux coûts de production élevés. «La teneur en résidus de pesticides et en matériaux indésirables, comme les doles nitrites et les nitrates dans les eaux de puits et dans les produits horticoles dans la zone des Niayes comme Mboro dépasse largement les normes admises en termes de limites maximales de résidus», alerte le Dr Ngom. 

 

Risques de cancer, de perturbations neurologiques, de mal formations congénitales, d’anomalies… 

«Les pesticides se sont avérés être à l’origine d’effets potentiellement préjudiciables pour la santé humaine et l’environnement», ajoute la présidente de l’Interface, invoquant les statistiques du Fonds des Nations unies pour l’Agriculture (Fao) et de l’Organisation mondiale de la santé (Oms). Aussi, indique-t-elle, que «de nombreuses études indexent l’exposition aux produits chimiques comme étant responsables de certaines formes de cancers, de perturbations neurologiques, de mal formations congénitales, d’anomalies comportementales, de troubles de production». C’est la raison pour laquelle Mme D’Alméda rappelle que «ce projet s’inscrit dans le cadre du programme de productivité agricole de l’Afrique de l’Ouest qui avait fixé un objectif de 15% de rendement agricole aux projets sélectionnés par le fonds de compétitivité. Nous avons atteint des rendement de 50%, aussi bien dans les cultures maraîchères que dans la culture de la banane». Du point de vue environnemental, la présidente de l’Interface estime que la technologie a permis aux producteurs maraîchers bénéficiaires du projet de réduire considérablement l’utilisation des produits chimiques (engrais et pesticides chimiques). Ce qui, de son point de vue, a contribué à une réduction du coût de production, tout en augmentant les rendements d’au moins 50% et plus, soit 72% pour la pomme de terre. Ce qui a débouché sur une hygiène de qualité des produits bio qui conservent, d’après les chercheurs, toutes les qualités digestives et ne subissent aucune altération. Pour préserver ces acquis, les acteurs du secteur agricole qui ont pris part à cette cérémonie de restitution ont demandé à l’Etat de vulgariser les résultats de cette «solution écologique» au-delà des zones tests que sont Mboro pour le maraîchage et Nguène village de Tambacounda pour la banane. Quant aux chercheurs qui se sont penchés sur cette problématique, depuis presque deux ans, ils ont émis le souhait de voir les résultats de leurs recherches homologués et sécurisés pour un bon partage des technologies. En présidant la cérémonie, le ministre conseiller, Amsatou Sow Sidibé, a invité le secteur privé à s’investir dans la recherche. Aussi, a-t-elle promis de transmettre les résultats de cette étude à qui de droit.



13 Commentaires

  1. Auteur

    Diakhlena

    En Décembre, 2012 (21:49 PM)
    theiy fougnou dieum ,le senegal jai pitiè

     :dedet: 
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  2. Auteur

    Ndigal

    En Décembre, 2012 (21:59 PM)
    Certains espaces agricoles des niayes sont même arrosés au moyen de canalisations d'eaux usées. Si des pays pourtant développés ne sont pas capables de produire des légumes sains, ce ne sont pas ceux où il n'y a aucun contrôle qui vont y arriver. Le sénégal n'est pas très évolué sur le plan de l'agriculture.
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    Nonoulah

    En Décembre, 2012 (22:00 PM)
    DOY NA WAR DE. DC KOI MANGER
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    Auteur

    Entoutcas

    En Décembre, 2012 (22:01 PM)
    je ne sais pas pourquoi mais quand je consomme des produits issus des niayes j'ai des appréhensions sur ces dits produits notamment ceux de contre saison car ayant lu entendu un jour dans la presse que les maraichers sans scrupules se servaient sans traitement spécifique des eaux usées qu'ils récupéraient je ne sais pas quel moyen.



    Je voudrais aussi que nos institutions comme l'ITA fasse des études sur les beurres margarine que nos concitoyens prennent chaque au petit déj. Des beurres qui ne fondent pas mis en dehors du frigo comment feront ils dans l’organisme et le sang?
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    Imambaye

    En Décembre, 2012 (22:01 PM)
    bonne et heureuse annee a tout le monde
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    Auteur

    Un Passant

    En Décembre, 2012 (22:21 PM)
    Cette Mme D'Almeida n'a-t-elle pas, come par hasard, une societe privee qui prentend produire des composts bio? Ou je me trompe de dame? Je me mefie toujours des integristes bio qui jouent sur la peur des gens. Ce qui ne peut nullmeent dire que j'ignore la dangerosite (mot que j aime pas) des pesticides !

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    Salambaye

    En Décembre, 2012 (23:45 PM)
    s ils attendent jusqu à aujourdhui pour faire ces revelations ils meritent bien la prison.
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    Auteur

    Un Passant

    En Décembre, 2012 (02:18 AM)
    Agronome, je n ai pas dit que ces fruits et legumes sont saints. Je demande seuelemt si c ette dame n est pas celle que j ai rencontre une fois dans les Niaye presicement fasant l apologie de ses produits de composts ! C est tout.
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    Auteur

    Tamdia

    En Décembre, 2012 (08:01 AM)
    UN CHERCHEUR. tu as raison de dire que les senegalais meurent de plus en plus de cancer. ajoutons-y l'AVC qui attaque meme le plus jeunes. l'ITA devrait nous fixer une bonne fois pour toute sur les " jumbo-maggi" et autres apres tout ce qu'on en dit. en tout cas sur que les peulhs s'en servent pour castrer leur betail.
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    Auteur

    Ano

    En Décembre, 2012 (10:00 AM)
    Que peut on faire? Nous sommes bien conscients qu'il y a un facteur déclencheur derrière tous ces cancers, AVCs et diabètes à répétition.

    Que peut on faire, nous simples citoyens?
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    Auteur

    Armandoangrand

    En Décembre, 2012 (14:02 PM)
    VOUS AVEZ ENTIEREMENT RAISON/ LES LEGUMES CULTIVES DANS LES NIAYES SONT IMPROPRES A LA CONSOMMATION HUMAINE / PAR EXEMPLE LE CONCOMBRE DES NIAYES EST TRES TRES TRES TRES AMER ET IL YA DES VERS DEDANS C DEGUEULASSE / L'ESSENTIEL EST DE VENDRE CES PRODUITS MEME SILS SONT DEGOUTANTS ET IL A D'AUTRES LEGUMES COMPLETEMENT AMERS ET NON COMESTIBLES/ OU C SUR UN SURDOSAGE EN PESTICIDES KILS FONT OU LES SEMENCES SONT DE DERNIERE CATEGORIE QUE LON DONNE AUX ANIMAUX !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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    Auteur

    Ba

    En Décembre, 2012 (15:23 PM)
    evidemment, puisqu'ils arrosent avec les eaux puisées directement dans les canalisations des cacas humains! maanaam dokhou foos. moi, depuis que j'ai constaté que la salade et les concombre sont devenus très amer (contrairement à ceux que je mangeais dans mon enfance), j'en mange plus. Quand au beurre BOCAGE, autant mettre du karité dans son pain.  <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/khelou.gif" alt=":khelou:">  
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    Auteur

    Alimata

    En Décembre, 2012 (19:38 PM)
    où trouver au Senegal les legumes et produits bio (y compris le riz, le mil etc, car je comsomme du riz et du pain complet, et il parait que le son non bio est bourré de pesticide!. Est ce que quelqu'un peut me rensegner?

    Merci

    Solidairement
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