Au Togo, chaque année une grande proportion de personnes décède d'un arrêt cardiaque, une perte brutale de la fonction du cœur. L'organe n'envoie plus le sang aux organes vitaux, la respiration est stoppée et la victime perd conscience. Cette situation d'urgence médicale nécessitant une prise en charge immédiate peut toucher n'importe qui, à n'importe quel âge et avec n'importe quelle condition physique.
Dans 90% des cas, la cause est cardiovasculaire
Dans 90% des cas la cause d'un arrêt cardiaque est cardiovasculaire. Parmi les plus répandues, il y a : « d’abord les troubles du rythme notamment les tachycardies ventriculaires c’est-à-dire trouble du rythme cardiaque secondaire à une activation non contrôlée des ventricules cardiaques, les torsades de pointe, trouble du rythme cardiaque relativement rare au cours duquel le cœur bat très vite et risque de s’arrêter », souligne Dr Paul Défodji Cardiologue au CHU Campus de Lomé.
« Ensuite, les dissociations électromécaniques (entre la fonction de pompe et de contraction du cœur) : les embolies pulmonaires, tamponnade, pression exercée sur le cœur par l’accumulation de liquide ou de sang dans le péricarde, péricardites, inflammation du sac fibro-sereux translucide qui entoure le cœur. Enfin les pathologies structurales du cœur : l'infarctus du myocarde, communément appelé crise cardiaque. Il s'agît du blocage d'une ou plusieurs artères empêchant le sang d'arriver au cœur qui manque par la suite d'oxygène et de nutriments. Les facteurs principaux d'un infarctus du myocarde sont: le tabagisme, l'hypertension artérielle, obésité et le diabète. Attention le risque de faire un infarctus sont proportionnels au nombre de ces 4 facteurs que le patient cumule ou non », poursuit le spécialiste.
Noyades, électrisation, intoxication
Si elles sont plus rares, il existe également des causes responsables de l'arrêt cardiaque qui ne sont pas des maladies du cœur. Les cardiologues citent notamment: « la noyade, puisque l'immersion en milieu liquide pendant un temps trop long entraîne une insuffisance respiratoire.
L'électrisation, car les brûlures par accidents électriques sont graves car elles peuvent entraîner le décès par arrêt cardio-circulatoire généralement dû à une fibrillation ventriculaire provoquée par le courant. L'hypothermie, c'est-à-dire, le refroidissement du corps en-dessous de 28°C peut également entraîner ce trouble du rythme cardiaque pouvant se compliquer en arrêt. Dans les cas, les moins fréquents on retrouve également l'overdose et l'intoxication », explique Dr Paul Défodji.
Si aucun soin n’est pratiqué dans les minutes qui suivent l’arrêt cardiaque, les chances de survie sont quasi nulles.
3 Commentaires
Tgc
En Mai, 2021 (14:37 PM)Reply_author
En Mai, 2021 (15:43 PM)Il n'y a pas qu'au Togo que les gens meurent d'une crise cardiaque , en Afrique avec le manque d'hôpitaux , et ceux tellement pourris que l'on meurt ..de sa belle mort tellement ils sont nuls de chez nuls.
Ce sont les premières minutes qui comptent pour sauver la vie d'une personne qui fait un arrêt cardiaque et chez nous entre la venue d'une ambulance spécialisée dans le maintien du patient en vie et son arrivée aux urgeces d'un hôpital il s'en passe du temps. Du coup si le patient meurt le certificat de décès se transforme en "mort naturelle" comme c'est le cas aujourd'hui avec le virus du Covi.
Les futurs médecins africains se forment la plupart à l'étranger et ne reviennent pas vu l'état lamentble de nos services hospitaliers.
Un tout autre exemple....ça fait 2 semaines que le calendrier des vaccinations et décès est dans UN COMA PROFOND...
Biruxar
En Mai, 2021 (19:23 PM)Participer à la Discussion