
Le baiser est l’acte fondateur d’une relation amoureuse. Quelques milligrammes d’eau, d’albumine, de matières grasses, de sels et de substances organiques: voilà ce que l’on s’échange quand on s’embrasse. Un peu court pour saisir la magie du moment ! « Embrasser pour la première fois, ce serait aussi retrouver le choc émotionnel du premier contact avec notre mère, qui nous a tendu les lèvres à la naissance pour nous ouvrir tout un monde.
Le baiser, un rôle protecteur
Les baisers en début de relation amoureuse auraient un rôle très important : ils permettent le partage des microbes et la construction du système immunitaire. Grâce à cet agréable mélange de salive, le fœtus se voit conférer une protection contre le dangereux cytomégalovirus.
Les baisers langoureux des films d’amour vont peut-être devenir moins romantiques à vos yeux. Car pratiqué par 90 % des peuples de la planète, le baiser ne serait pas simplement un geste affectueux. Comme derrière beaucoup de comportements instinctifs humains, un mécanisme biologique permettant d’expliquer le rôle du baiser existerait bel et bien.
L’explication est à chercher dans la salive. Ce liquide biologique sécrété par les glandes salivaires, et partagé par les amoureux au moment du baiser, est porteur de nombreux germes bactériens et viraux apportés par la nourriture, mais aussi par les aérosols retrouvés dans l’air ambiant. Si la contraction de maladies est donc possible lors du mélange de salive au cours du baiser, le système immunitaire peut également se renforcer en fabriquant des anticorps spécifiquement ciblés contre les différents microbes auxquels l’organisme est exposé.
D’après les travaux de Colin Hendrie de l’Université de Leeds, publiés dans la revue Médicale Hypothèses, le baiser aurait donc un rôle protecteur, en permettant aux amoureux de s’immuniser notamment contre un virus tératogène, le cytomégalovirus (CMV), que les futures mères doivent particulièrement éviter.
En outre, des médecins n'ont pas attendu les conclusions discutables de récentes études pour croire à la puissance du baiser contre les maladies. Alain Gaudey lui, […] préconisait à ses patients souffrant d'angine "de pratiquer des séances de baiser fougueux". Selon le praticien, la chaleur dégagée par un vrai baiser avait le pouvoir de tuer les microbes".
Le Cytomégalovirus : un virus tératogène
Appartenant à la famille des Herpes virus, comme le virus de l’herpès, de la varicelle ou de la mononucléose, le CMV produit des infections latentes et persistantes. La primo-infection ou première exposition au virus est accompagnée d’une sécrétion du virus par la salive et l’urine, puis le virus reste ensuite endormi dans les cellules pour ne se multiplier à nouveau qu’en cas d’immunodéficience.
Le plus souvent, l’infection est asymptomatique chez les personnes possédant un système immunitaire opérationnel. En revanche, les personnes immunodéprimées peuvent déclarer des symptômes similaires à ceux provoqués par la mononucléose (une simple fatigue, de la fièvre), voire des symptômes sévères (rejet de greffe, hépatite, encéphalite…). Privé d’un système immunitaire définitif et efficace, le fœtus n’échappe pas à la règle.
Les baisers enflammés expriment la puissance de l’amour !
L’intensité de cette parenthèse s’impose surtout lors du premier baiser, et on la recherche indéfiniment ensuite. De baiser en baiser, on explore toutes les ressources sensuelles de ce contact tendre. Car les lèvres, comme la langue, sont dotées de mille et un capteurs qui aiguisent nos sens. On touche, on goûte, on dévore, on se laisse porter par cette esquisse de pénétration.
De tels baisers sont si forts et si intimes qu’ils sont d’ailleurs réservés à l’être désiré. À celui qu’on aime, surtout. C’est pourquoi il n’est jamais innocent et sans conséquence d’embrasser son meilleur ami, par exemple, comme dans le joli film : « Un Baiser s’il vous plaît ». C’est pourquoi, aussi, les prostituées n’embrassent pas. Si les baisers enflammés sont si bons, c’est bien qu’ils expriment à la fois la force du désir et la puissance de l’amour.
Quels sont les types de baisers
1 Le baiser inaugural : les 2 bouches se collent l’une contre l’autre sans bouger.
2 Le baiser frémissant : la lèvre inférieure de la femme pénètre la bouche de son amant.
3 Le baiser frotté : la jeune fille lèche la lèvre inférieure de son amant en lui tenant les mains. Elle a les yeux fermés.
4 Le baiser appuyé : L’amant tient entre 2 doigts la lèvre inférieure de son amoureuse et embrasse fermement la lèvre pressée dans le creux créé entre ses lèvres.
5 Le baiser enveloppé : l’un des 2 amants caresse avec sa langue les lèvres, les dents, la langue de son/sa partenaire.
6 Le baiser mouillé : Tous ces baisers peuvent être pratiqués avec des variantes : ordinaire (de face), oblique (têtes penchées), retourné (le visage de l’autre est tourné avec les mains).
Qu’est ce qu’il faut surtout éviter ?
Ce n’est pas la peine de te presser, respire, c’est la base de tout. Prends ton temps pour approcher de sa bouche, caresser ses lèvres avec les tiennes avant d’introduire ta langue.
A ce moment là, pas la peine d’ouvrir au maximum à s’en décrocher la mâchoire, ni de fouiller sa bouche à la recherche de ses amygdales. Tu risques de l’asphyxier
Et ne cherche pas non plus à battre le record du monde du plus long baiser. Reprends ton souffle pour mieux recommencer.
Reste cool, prends ton temps et progressivement ton petit corps va se rapprocher du sien, dans un élan fusionnel. Le baiser est le 1er des préliminaires, c’est une porte ouverte.
En outre, il faut éviter d’embrasser sa partenaire après avoir pris des mets délicatement parfumés (ail) ; quand on a une mauvaise haleine qui fait que quand on te parle, tu restes à plus de 70 cm, pose-toi des questions : c'est un tue l'amour, mais encore plus un tue bisous.
Il faut encore éviter d’embrasser lorsque l’on a les dents jaunes. C'est moins grave que l'odeur, car pendant les baisers, on ne voit pas l'intérieur de la bouche, mais ça ne donne guère envie de s'approcher très près. Le détartrage, ça se pratique une fois par an et le brossage des dents 2 à 3 fois par jour. C'est dur, mais ça vaut la peine si tu es candidat au baiser.
De même, on a une maladie contagieuse comme la mononucléose, la grippe ou autres virus, on évite d'embrasser quelqu'un qu'on aime.
Quelques précautions à prendre!
Notons que le baiser, c'est un acte sensuel qui nécessite des préliminaires lui aussi ! Avant de rouler un patin, on prend le temps de faire des bisous sur la joue, les paupières, par dire quelques mots d'amour, par caresser les cheveux... enfin bon par préparer le terrain quoi !
Le baiser sauvage et passionné, pourquoi pas ? Mais la morsure jusqu'au sang comme un vampire, c'est tout sauf érotique. Alors de l'énergie oui, de la brutalité non !
Notez aussi que le baiser c'est une caresse des langues, oui, mais par un moulin à 2000 tours par secondes. Ce n'est pas la quantité d'énergie dépensée qui compte, c'est la qualité de l'émotion partagée. Dans les langues, elles se câlinent, se caressent, un point c'est tout.
La salive, c'est un lubrifiant, ça rend chaud, humide. Mais la noyade, merci. Baver comme un escargot qui s'accouplerait à une limace, ça n'est pas glamour du tout du tout. Alors, fais une pause et avale ta salive si tu en as besoin.
Enfin, la bouche, c'est moelleux, doux, mais ça contient aussi des dents. Se claquer les dents, ça ébranle un peu la douceur du geste. Alors, pas de mouvements brusques, parce que casser la dent de sa partenaire, c'est généralement mal venu.
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