
Le Mouvement des insuffisants rénaux du Sénégal (Mirs) attend des autorités sanitaires l’application de la mesure de la gratuité de l’hémodialyse. Il l’a fait savoir au cours d’un point de presse, hier.
Le Mouvement des insuffisants rénaux du Sénégal (Mirs) a organisé, hier, un point de presse, dans les locaux de la Raddho. Il a dénoncé la non assistance des malades souffrant de l’insuffisance rénale. Car, selon le président du mouvement, la gratuité de l’hémodialyse n’est pas encore effective. « Le chef de l’Etat et le ministre de la Santé et de l’Action sociale ont affirmé que la dialyse est gratuite, mais, jusqu’à présent, nous continuons à payer 60.000 FCfa pour les séances de dialyse », a avancé le président du mouvement, El Hadj Hamidou Diallo.
Aussi, le mouvement lance-t-il un appel à toutes les bonnes volontés du pays à une « culture de la solidarité » à l’égard de leurs compatriotes atteints de cette maladie. Le président du Mouvement des insuffisants rénaux du Sénégal demande « l’acquisition de nouvelles machines », soulignant que « le Sénégal ne dispose que de 75 machines d’une vétusté intolérable ». En tout état de cause, le mouvement regrette l’absence d’investisseurs sénégalais dans ce secteur. « Au Sénégal, on compte 15.000 malades atteints d’insuffisance rénale, dont 84 sont au centre d’Assofal ». Sur ce, Hamidou Diallo demande à l’Etat de « réduire les frais de dialyse ». Le président du mouvement aimerait que la subvention allouée par la Fondation Servir le Sénégal soit gérée de « façon plus équitable », afin que les tous les malades puissent en bénéficier, « sans aucune forme de considération ».
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