Scarlett Johansson ne veut pas qu’on touche au planning familial et le fait savoir. Au cours de la campagne présidentielle américaine, les anti-IVG du camp républicain ont tenté de couper les aides financières à ceux qui pratiquaient notamment l’avortement et d’autres services de santé aux femmes.
Planned Parenthood closes doors on Saturdays because of prayers. #prolife #PP @PPFA https://t.co/IO9tLseXk0
— Cong. Tim Huelskamp (@CongHuelskamp) 11 octobre 2016
L’actrice a décidé de se mettre du côté des femmes en dénonçant les agissements du camp représenté par Donald Trump. « C’est assez terrifiant. Dans un sens, le droit qu’a une femme de choisir est devenu un sujet qui se retrouve chez les républicains. Je ne vois pas vraiment ce que ça a à voir avec de la politique. C’est un problème profondément personnel », a-t-elle déclaré dans l’édition spéciale « le pouvoir des femmes » de Varietyparue cette semaine.
Le planning familial, d’utilité publique
Pour appuyer son propos, Scarlett Johansson a partagé son expérience personnelle avec le planning familial. « J’ai fait appel (au planning familial) pour vérifier les MST ou prendre en charge ma santé intime, comme toutes mes amies. Quand on m’a demandé de représenter leur campagne, je n’ai pas eu à réfléchir une seconde », a-t-elle confié.
Scarlett Johansson Says She Relied On Planned Parenthood While Growing Up https://t.co/vpn37kOJsK
— PPTV (@PPTXVotes) 17 avril 2016
Ce n’est pas la première fois que Scarlett Johansson défend le planning familial. Lorsqu’elle s’était exprimée au cours de la Convention Nationale du parti Démocrate en 2012, le service de santé était au cœur de son discours.
Selon les chiffres officiels de Planned parenthood (PP), le planning familial comptait, aux Etats-Unis, 700 centres médicaux prenant en charge 2,7 millions de patients en 2013. La même année, le Texas a voté une diminution des aides financières, ce qui a causé la fermeture de 80 cliniques dans l’Etat.
Une étude réalisée par des chercheurs de l’Université du Texas à Austin et publiée dans leNew England Journal of Medicine a analysé les changements dans la prescription de contraceptifs au Texas, avant et après la diminution des aides. Il en est ressorti, sans surprise, que la prescription de contraceptifs avait chuté et la natalité augmenté. « S’il y a un manque de données sur la volonté de tomber enceinte, il est plus que probable que beaucoup de ces grossesses n’aient pas été intentionnelles », ont écrit les auteurs de l’étude.
2 Commentaires
Anonyme
En Octobre, 2016 (11:52 AM)Anonyme
En Octobre, 2016 (11:56 AM)Participer à la Discussion