"Devenue mère, j'ai compris combien de fois il est difficile de travailler à Sédhiou comme sage-femme. Il n'y a pas de crèche à Sédhiou et y trouver une domestique est quasi impossible", s'est plaint Ndèye Khady Diouf Kane, la présidente régionale des sages-femmes.
"Porter son enfant à califourchon dans une salle d'accouchement en tant que sage-femme n'est ni élégant ni prudent pour la santé de nos enfants mais nous sommes contraintes de le faire", se résigne t-elle.
À ces contraintes, elle ajoute les dures conditions de voyage sur des routes impraticables, l'éloignement de la capitale nationale et l'enclavement de la région par rapport au reste du pays.
C'est pourquoi, elle demande, aux autorités locales de créer un environnement de travail plus favorable aux fins de mieux motiver la sage-femme à rester à son lieu de travail. Et de citer les nombreux cas de ces collègues candidates au départ du fait des dures conditions de travail.
Aussi l'association qui regroupe 78 sages-femmes a déploré, à l'occasion de la célébration de la journée nationale qui leur est dédiée, la fin du projet des sages-femmes itinérantes (Safi) que l'absence de moyens ne permet plus d'être régulière sur le terrain.
Le cas impitoyable des agents de la Jica qui courent derrière des mois d'arriérés de salaire, préoccupe également les collègues de Ndèye Khady Diouf Kane.
7 Commentaires
Anonyme
En Mai, 2018 (21:40 PM)Merci Madame
En Mai, 2018 (00:01 AM)A quand des dirigeants responsables qui se préoccupent de la qualité de vie de leurs populations et de ceux qui, a l'instar de ces sages femmes, se dévouent pour ces populations?
Cessez les depenses de prestige et investisez dans le développement humain.
En attendant...
Anonyme
En Mai, 2018 (13:21 PM)Anonyme
En Mai, 2018 (18:13 PM)Anonyme
En Mai, 2018 (18:13 PM)Merci à Toutes Ces Braves Dame
En Mai, 2018 (19:16 PM)Anonyme
En Octobre, 2018 (02:02 AM)Participer à la Discussion