Ce n'est pas la composition des tampons qui provoquerait la multiplication de la toxine responsable du syndrome du choc toxique mais plutôt leur mauvaise utilisation. Il ne faudrait pas les porter plus de 6 heures et les enlever la nuit.
5 déclarations de choc toxique enregistrées en 2004,19 en 2014 : cette augmentation soudaine du nombre de cas avait alerté le Centre national de référence des staphylocoques des Hospices civils de Lyon. Pour tenter de comprendre le phénomène, les scientifiques avaient lancé à l'automne dernier une collecte de tampons après des utilisatrices. Près de 6000 demandes de kits avaient alors été enregistrées.
JAMAIS DE TAMPONS PENDANT LE SOMMEIL
Les premiers résultats de cette étude viennent d'être publiés. Selon le professeur Gérard Lina, microbiologiste aux HCL qui avait répondu à nos questions sur le syndrome du choc toxique il y a quelques mois, ce n'est pas la composition des tampons qui provoque l'apparition de la toxine responsable du choc toxique, mais plus simplement leur mauvaise utilisation.
Les chercheurs ont testé les marques de tampons les plus utilisées et tenté de reproduire des conditions se rapprochant le plus de l'intérieur du vagin. Les résultats sont rassurants : "Aucune protection utilisée pendant les règles ne favorise la croissance et la production de la toxine responsable des chocs, contrairement au tampon Rely, retiré du marché américain dans les années 80".
Le problème réside plutôt dans "un défaut d'information des utilisatrices". Les tampons ne devraient en effet pas être portés plus de 6 heures et il faut les enlever pendant le sommeil.
Cette étude pointe aussi du doigt les coupes menstruelles, plus favorables à la croissance de la toxine que les tampons. Elles permettent en effet une arrivée d'air, donc d'oxygène, plus importante, ce qui favorise la croissance du staphylocoque doré
1 Commentaires
Anonyme
En Juillet, 2017 (15:28 PM)Participer à la Discussion