
La journée mondiale du rein a été célébrée, ce jeudi, à l'hôpital Matlaboul Fawzeini de Touba. Un moment mis à profit par le service néphrologie de la structure médicale pour communiquer sur l'insuffisance rénale, ses causes et ses conséquences. Entre 3000 et 6000 cas à travers le Sénégal, la maladie gagne chaque jour du terrain, selon le docteur Daha Bâ, qui soupçonne certains comportements malveillants et individuels comme l'auto-médicamentation d'en être les éléments favorisants.
À Touba, la médecine traditionnelle est, selon les blouses blanches, la première cause de l'insuffisance rénale avec la prise anarchique et non dosée de substances chimiques. Un état de fait que confirme le docteur Bâ qui s'offusque de la prolifération de ce genre de médecine dans la ville sainte.
Pour ce qui concerne la prise en charge des malades, le chef de service de néphrologie a profité de l'occasion pour déplorer le nombre très petit de machines d'hémodialyses. «Nous ne disposons que de 8 machines dont seules 7 sont fonctionnelles. Hormis cela, le service est d'une exiguïté telle que nous ne prenons en charge que 24 malades. Cinquante (50) autres sont inscrits sur la liste d'attente», déclare le Docteur Daha Bâ qui sollicite des autorités des efforts supplémentaires. En guise de réponse, le docteur El Hadj Amadou Dieng, parlant au nom du directeur de l'hôpital, annonce la construction de nouveaux locaux pris en charge par le budget 2015 et la mise à la disposition de nouvelles machines au service de néphrologie.
0 Commentaires
Participer à la Discussion