Le plan stratégique ’’Alimentation et nutrition 2016-20204’’ du ministère de la Santé et de l’Action sociale lancé jeudi vise à réduire la prévalence de la malnutrition chronique chez les enfants de moins de 5 ans de 21% à 16 % d’ici 2020, a soutenu Docteur Maty Diagne Camara, chef de la division alimentation nutrition et survie de l’enfant.
’’Le plan stratégique alimentation et nutrition se fixe entre autres objectifs de réduire la prévalence de la malnutrition chronique chez les enfants de moins de 5 ans en passant de 21 % à 16 % d’ici à 2020 et de réduire la malnutrition aiguë globale de 8 % à 6 % d’ici à 2020’’, a déclaré le chef de la division Alimentation nutrition et survie de l’enfant à la direction de la Santé de la reproduction et de la survie de l’enfant.
Dr Maty Diagne Camara a présenté ce plan qui ambitionne de de ’’donner des soins de santé et des services nutritionnels accessibles et efficients’’ lors d’une cérémonie présidée par le Secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Wone.
Ce plan, selon elle, ’’vient opérationnaliser l’objectif qui a été
défini dans le Plan Sénégal émergent (PSE) et qui consiste à améliorer la situation nutritionnelle des couches les plus vulnérables’’.
’’L’objectif général est de contribuer à l’amélioration de l’état nutritionnel des populations à travers la réduction de la malnutrition sous toutes ses formes et la promotion d’une alimentation saine’’, a t-elle ajouté.
Avec un budget de 25 milliards de francs CFA y compris les intrants de prise en charge de la nutrition, ce plan, selon Dr Camara, ’’doit aller vers une meilleure coordination des actions sur le terrain pour permettre un changement de comportements et une prise de conscience des populations pour une bonne alimentation’’.
En plus du défi de la stratégie multisectorielle de la nutrition, le plan cible l’émaciation, le retard de croissance, l’insuffisance pondérale, le faible poids de naissance, l’état nutritionnel des femmes enceintes, le surpoids, l’obésité.
Au nom des partenaires, le représentant résident de l’UNICEF, Leili Moshiri, a souligné que ’’malgré les efforts enregistrés dans la réduction de la malnutrition au Sénégal, ce taux a stagné dans certains régions du pays".
’’Les partenaires sont prêts à poursuivre leur assistance pour accompagner le gouvernement dans le développement des politiques de nutrition’’, a-t-elle assuré.
Le plan comporte plusieurs axes stratégiques dont le renforcement des politiques sectorielles, le renforcement de la prévention et des interventions communautaires, l’amélioration du cadre de renforcement de capacités et la réorganisation de la division de l’alimentation et la nutrition, la communication et promotion d’une alimentation saine.
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