Les cellules intestinales se régénèrent mieux pendant un régime hypocalorique. Une nouvelle voie thérapeutique pour réduire les effets négatifs de la chimiothérapie ?
Quand les animaux soumis à un régime hypocalorique subissent des radiations, des cellule souches intestinales, les cellules souches de réserve, survivent et peuvent reconstruire rapidement les tissus intestinaux, selon les résultats d'une étude publiée dans la revue médicale Stem Cell Reports. Le jeûne à court terme avant la chimiothérapie pourrait diminuer la destruction gastro-intestinale.
Un régime hypocalorique peut augmenter la durée de vie en bonne santé, réduisant le risque de crise cardiaque, de diabète et d'autres conditions liées à l'âge. Cette nouvelle étude montre que chez les animaux qui subissent un régime hypocalorique, les cellules intestinales se régénèrent plus efficacement après une blessure ou une radiation.
Les chercheurs de l'Université de Pennsylvanie aux Etats-Unis ont étudié la réponse d'une sous-population de cellules souches intestinales de souris, les cellules souche de réserve sous restriction calorique et ensuite lorsque les animaux ont été exposés à des radiations.
UN RÉGIME PAUVRE EN CALORIES AMÉLIORE LA RECONSTRUCTION DES CELLULES
Lorsque les souris ont été nourries avec un régime réduit en calories de 40% par rapport à la normale, les chercheurs ont observé que les cellules souches intestinales de réserve se sont multipliées par cinq.
Mais, quand l'équipe de chercheurs a supprimé les cellules souches de réserve chez des souris hypocaloriques, les capacités de régénération de leur tissu intestinal ont été réduites de moitié, ce qui implique qu'elles jouent un rôle important dans la réalisation des bénéfices de la restriction calorique.
« Les cellules souches de réserve sont les facteurs essentiels pour la régénération du tissu intestinal après ce type d'agressions. Les effets bénéfiques de la restriction calorique sont clairs, nous devons néanmoins mieux comprendre les processus cellulaires et moléculaires sous-jacents », explique Christopher Lengner, professeur agrégé à l'école de médecine vétérinaire de Penn.
0 Commentaires
Participer à la Discussion