Le Professeur titulaire de la chaire de cardiologie à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), Serigne Abdou Bâ, révèle qu’ « au Sénégal, près d’un Sénégalais sur quatre adultes est hypertendu ». C’était à l’occasion de la journée mondiale du cœur, célébrée ce samedi 29 septembre.
« Il n’y a aucune pathologie qui est aussi vaste que l’hypertension artérielle, diagnostique-t-il, sur Radio Sénégal. Mais à côté, nous avons d’autres pathologies comme les cardiopathies systémiques, ce qu’on appelle communément la crise cardiaque, des malades qui font des infarctus, des pathologies qu’on disait autrefois qui n’existaient pas dans les pays sous-développés. »
Mais, note-t-il, « on voit que c’est en progression constante dans nos pays. Et, d’occuper les premières places dans nos lits d’hospitalisation. »
Un phénomène qui s’explique, selon Pr Bâ, par les facteurs risques que sont l’hypertension artérielle, le diabète, le tabagisme, le cholestérol, l’âge, la sédentarité, le manque d’exercice physique, le stress. «Si vous accumulez ces facteurs risques, vous allez forcément avec l’âge, développer des accidents cardiaques (infarctus du myocarde) et cérébraux vasculaires (Avc).»
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