Alors que les pays développés vaccinent à tour de bras, le continent multiplie les accords bilatéraux avec les laboratoires étrangers et mobilise ses professionnels de santé, mais attend toujours les premières livraisons.
Les pays occidentaux, plus touchés mais surtout plus riches, créent l’embouteillage en sécurisant, tel le Canada, de quoi vacciner jusqu’à trois fois leur population. En Afrique, les livraisons des vaccins promis par le dispositif Covax d’aide aux pays en développement se font attendre. Devant l’urgence de contenir une deuxième vague beaucoup plus virulente que la première, avec notamment l’arrivée du variant sud-africain, l’UA débloque des fonds et certains pays négocient en direct avec les laboratoires étrangers.
Diplomatie du vaccin
Fin décembre, l’organisation non gouvernementale Oxfam estimait que 70 pays pauvres ne pourraient vacciner qu’un habitant sur dix en 2021. Dans ces circonstances, la Chine et la Russie ont su, encore une fois, se montrer particulièrement à l’écoute des besoins du continent. Dès juin, le numéro un chinois, Xi Jinping, exprimait sa « générosité » lors du sommet Chine-Afrique en promettant aux pays africains qu’ils bénéficieraient de conditions avantageuses lors de la distribution massive des vaccins chinois.
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