Le professeur Aïda Sylla, chef de la Division santé mentale au ministère de la Santé et de l’Action sociale, a annoncé lundi à Saly-Portudal (Mbour) l’ouverture, pour bientôt, d’un centre d’accueil et de réhabilitation à Kaolack (centre) pour accueillir les malades mentaux.
Dernièrement, le président de l’Association sénégalaise pour le suivi et l’assistance aux malades mentaux (ASSAMM), Ansoumana Dione, plaidait pour l’érection de services de psychiatrie dans les hôpitaux régionaux en vue d'assurer une meilleure prise en charge des malades mentaux errants.
‘’D’autres dispositions intermédiaires sont en train d’être déroulées, notamment l’accueil des malades mentaux dans les autres structures de soins de santé mentale et (non) plus uniquement sur le site de Thiaroye qui n’avait pas la capacité requise pour les accueillir’’, a indiqué Mme Sylla.
Elle intervenait à l’ouverture officielle, à Saly-Portudal, d'un atelier de formation des formateurs sur les outils "TREATNET" en matière de prévention et de prise en charge de la dépendance aux drogues.
Prévue jusqu'au 29 novembre, cette formation est destinée aux professionnels de la santé et de l’action sociale. Elle est à l’initiative de l’ONUDC, en partenariat avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le ministère sénégalais de la Santé et de l’Action sociale.
‘’La dépendance aux drogues est un trouble de santé multisectoriel dont l’évolution ressemble souvent à celle d’une maladie chronique alternant rechutes et rémissions’’, a expliqué Marguérite Molnar, conseillère régionale VIH/Sida au bureau régional de l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC).
‘’Sur ces 250 millions de personnes consommatrices de drogues illicites, 38 millions, soit 15% sont dépendantes, mais environ 4,9 millions d’entre elles seulement (13%) bénéficient de traitement et de prise en charge dont l’efficacité est scientifiquement prouvée’’, a-t-elle souligné.
1 Commentaires
Manuelito
En Novembre, 2013 (08:26 AM)Les maladies mentales, très différentes les unes des autres, ont des causes psycho - sociales et/ou génétiques et appellent donc un accompagnement social, psychologique et médicamenteux adapté à chaque maladie et à chaque cas. La formation à la psychiatrie, à la psychanalyse, à la psychopathologie, est un atout majeur pour éviter de graves erreurs aux conséquence souvent tragiques dans l'accompagnement des malades par des équipes éducatives ou infirmières, de même que la création de structures de taille moyenne ( type foyer de vie, centre d'initiation au travail et aux loisirs...) est préférable aux regroupement dans de grades unités de type hospitalier ou carcéral; le premier soin des maladies mentales étant une reconnaissance et eune prise en compte de la personne dans sa singularité .
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