Le taux de prévalence du Sida dans la population générale a encore connu une baisse au Sénégal, selon le rapport 2016 de l’Onusida. Il est passé de 0,7 % à 0,5 %. La prévalence a aussi baissé chez les groupes clés parce que le document révèle un taux de prévalence 17,8 % chez les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes (Msm), alors qu’il était de 21 %. La prévalence a connu une baisse significative chez les travailleuses du sexe, passant de 18 % à 6,6 %. Concernant les utilisateurs de drogues injectables, les choses n’ont pas bougé, parce que le taux stagne à 9,2 %.
Selon la secrétaire exécutive du Conseil national de lutte contre le Sida, Dr Safiatou Thiam, cette baisse s’explique par les activités de prévention et l’accès au traitement mis en place depuis 1998 et décentralisé en 2003. « Aujourd’hui, toutes les structures de santé offrent des services de traitement et de dépistage qui ont fait baisser le taux de prévalence du Vih », a-t-elle informé.
Malgré cette baisse, le document fait encore état de 41.000 personnes vivant avec le Vih au Sénégal. Les 21.157 sont sous Arv. Concernant la prise en charge des enfants, il est signalé qu’il y a des gaps à combler. Car, a informé Mme Thiam, seuls 20 % des enfants sont sous traitement antirétroviral. Pour résoudre cette difficulté, elle dit miser sur le dépistage familial qui permet de dépister les enfants des personnes atteintes de Vih. « Nous allons demander aux structures de santé qui prennent en charge des enfants qui ont de faibles poids de les dépister pour s’assurer qu’ils n’ont pas le virus du Sida », a souligné Dr Safiatou Thiam.
9 Commentaires
Anonyme
En Décembre, 2017 (06:19 AM)Ca aurait parle de sexe, ndeysanne cent commentaries.
A qui la faute, en partie vous les gens de la presse.
Vous qui nous avez habitue a ce genre d'articles.
Maintenant dans notre inconscient/subconscient
c'est ce que l'on cherche. Be careful, vous etes
responsables.Nous sommes les premiers responsables.
Soyons conscients.
Yo Allah Suureen.
Thierou
En Décembre, 2017 (10:35 AM)Cependant, cette baisse de la prévalence s'expliquerait davantage par une réduction du nombre de nouvelles infections, par rapport à la croissance de la population ciblée. L'incidence (nombre de nouveaux cas dans une population susceptible d'être infectée) est, donc, l'indicateur qui devrait être mesuré, en plus de la prévalence (nombre de cas actuels dans toute la population) qui nous est fournie dans l'article. Il faut souligner que toute la population est susceptible de contracter le VIH.
Le SIDA étant jusqu'à présent incurable, toute personne atteinte le demeurera, même avec les traitements performants qui sont disponibles. L'utilisation des antirétroviraux fait du SIDA une maladie chronique et on a la chance de ne pas en mourir. On comprend, ainsi, que le traitement a tendance à maintenir en vie les cas et, avec les nouvelles infections, la prévalence aura tendance à augmenter ou bien à se maintenir.
D'où ma satisfaction. Car, si la prévalence baisse malgré la large diffusion des ARV, c'est parce que le nombre de nouveaux cas aura diminué de manière significative.
Wa salaam.
Anonyme
En Décembre, 2017 (16:43 PM)Anonyme
En Décembre, 2017 (16:44 PM)Anonyme
En Décembre, 2017 (16:45 PM)Anonyme
En Décembre, 2017 (16:45 PM)Anonyme
En Décembre, 2017 (16:46 PM)Anonyme
En Décembre, 2017 (18:33 PM)vous n'avez pas tout dit de ce docteur.
Anonyme
En Mars, 2018 (12:45 PM)Un autre témoin
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