La prise en charge des enfants vivant avec le VIH Sida est l’un des défis actuels dans la lutte contre cette maladie. Selon le directeur exécutif de l’Alliance nationale des communautés pour la santé (Ancs), des « difficultés sont notées dans le traitement de ces patients ». Massogui Thiandoum explique : « Cette prise en charge est faible. Beaucoup de pays ont atteint presque les trois 90 % des adultes vivant avec le VIH mais quand on regarde la cohorte des enfants, on se retrouve avec des taux de 40% à 50% voire 58%. Cela signifie que les adultes respectent leurs rendez-vous médicaux mais n'amènent pas leurs enfants. Et c'est quelque chose qu'il faut corriger le plus rapidement possible ».
Ainsi, il souligne que l'Ancs a, déjà dans son plan stratégique, une composante spécifique sur la prévention et la prise en charge des enfants et orphelins vivant avec le VIH. «Nous avons compris très tôt que le fait d'amener les enfants au traitement était une stratégie importante pour aller dans le sens de l'élimination du VIH. Sur ce, nous avons eu à former beaucoup de groupes de femmes issus des associations des personnes vivant avec le VIH pour faire en sorte que les enfants soient amenés à suivre leur traitement ».
Massogui Thiandoum d’avancer : « Nous avons développé aussi des stratégies spécifiques avec les médiatrices communautaires en santé pour qu’elles puissent accompagner les femmes enceintes lors des consultations prénatales (CPN). Et qu'elles fassent les tests de VIH et si elles sont positives qu'on puisse les accompagner jusqu'à ce qu'elles donnent naissance à un enfant ».
Ce faisant, dit-il, le bébé sera aussi pris en charge dès les premiers mois dans le cadre du traitement.
« Nous avons aussi noué un partenariat avec l'Association nationale des Badiénou Gox qui ont un rôle important à jouer dans l'identification, l'accompagnement et le maintien au traitement des enfants issus de couple séropositif », a-t-il fait savoir, lors d’un atelier de formation de formateurs destiné aux journalistes champions en droits humains en collaboration avec leurs confrères spécialisés en santé et les chefs de desk en santé, tenu à Thiès.
Par ailleurs, le directeur général de l’ANCS a indiqué que plus de 2000 enfants sont touchés par l’infection à VIH.
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Le VIH ne tue plus s'il est détecté et pris en charge mais malheureusement ici il y'a trop de discrimination a l'egard de cette maladie qui peut se transmettre de différente façon
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