La présidente mauricienne, le Pr Ameenah Gurib-Fakim, a relevé la faible contribution de l’Afrique à la recherche dans le monde. Elle a présidé, hier, la cérémonie d’ouverture du Forum des leaders africains des médias à Johannesburg, en Afrique du Sud.
(Johannesburg) - L’Afrique est encore à la traine dans le domaine de la recherche.
La présidente de l’Ile Maurice, Pr Ameenah Gurib-Fakim, l’une des plus brillantes scientifiques du continent noir, n’a pas manqué de l’évoquer lors de la cérémonie d’ouverture du Forum des leaders africains des médias. Son discours a accordé une place centrale aux recherches et aux innovations technologiques sur la marche de l’Afrique vers de nouveaux horizons.
« L’Afrique au Sud du Sahara compte plus de 12% de la population mondiale. Or notre contribution à la recherche tourne autour de 1% au moment où nous devons faire face à beaucoup de défis », a laissé entendre le Pr Ameenah Gurib-Fakim, par ailleurs lauréate du Prix l’Oréal-Unesco 2007 pour son inventaire des plantes de l’Ile Maurice. Parmi les défis, la gestion des conséquences des changements climatiques figure en bonne place. L’agriculture, l’élevage et les activités économiques, prédit-elle, seront de plus en plus affectés par le réchauffement de la planète.
« L’Afrique sera affectée par les conséquences des changements climatiques. Nous devons faire face aux évènements extrêmes avec leur lot de conséquences », a rappelé cette biologiste désignée par les pays insulaires pour porter leur voix lors de la Conférence de Paris sur le climat.
« Les médias doivent nous aider à faire entendre nos voix lors de la Conférence de Paris. Comme vous le savez, les îles sont vulnérables aux effets des changements climatiques », a fait remarquer la présidente de l’Ile Maurice. Du reste, elle a apprécié la trajectoire que le continent a empruntée pour lutter contre la pauvreté et réduire les inégalités. Elle croit que l’Afrique fera des bonds si cette croissance est maintenue. Dans ces conditions, la présidente de l’Ile Maurice a plaidé pour une collaboration entre les journalistes et les scientifiques afin de supporter non seulement cette croissance, mais aussi de contribuer à la capitalisation des bonnes pratiques de l’Afrique.
« La science et le journalisme doivent nous aider dans notre marche vers la terre promise. Les journalistes, par la qualité de leurs productions, pourraient contribuer à soutenir les efforts de recherche aussi bien dans les laboratoires que dans les universités. Ils ont un rôle clé à jouer dans la promotion de l’innovation technologique », a-t-elle plaidé, citant les exemples du Sénégal et du Kenya en matière de promotion des Tic et de démocratisation de l’accès aux nouvelles technologies. Mais cette marche vers une « terre promise » ne peut pas se faire dans un contexte d’instabilité.
Ce qui fait, selon la représentante de la présidente de la Commission de l’Union Africaine, Bineta Diop, que l’urgence est de mettre un terme à tous les conflits sur le continent noir d’ici à 2020.
(Johannesburg) - L’Afrique est encore à la traine dans le domaine de la recherche.
La présidente de l’Ile Maurice, Pr Ameenah Gurib-Fakim, l’une des plus brillantes scientifiques du continent noir, n’a pas manqué de l’évoquer lors de la cérémonie d’ouverture du Forum des leaders africains des médias. Son discours a accordé une place centrale aux recherches et aux innovations technologiques sur la marche de l’Afrique vers de nouveaux horizons.
« L’Afrique au Sud du Sahara compte plus de 12% de la population mondiale. Or notre contribution à la recherche tourne autour de 1% au moment où nous devons faire face à beaucoup de défis », a laissé entendre le Pr Ameenah Gurib-Fakim, par ailleurs lauréate du Prix l’Oréal-Unesco 2007 pour son inventaire des plantes de l’Ile Maurice. Parmi les défis, la gestion des conséquences des changements climatiques figure en bonne place. L’agriculture, l’élevage et les activités économiques, prédit-elle, seront de plus en plus affectés par le réchauffement de la planète.
« L’Afrique sera affectée par les conséquences des changements climatiques. Nous devons faire face aux évènements extrêmes avec leur lot de conséquences », a rappelé cette biologiste désignée par les pays insulaires pour porter leur voix lors de la Conférence de Paris sur le climat.
« Les médias doivent nous aider à faire entendre nos voix lors de la Conférence de Paris. Comme vous le savez, les îles sont vulnérables aux effets des changements climatiques », a fait remarquer la présidente de l’Ile Maurice. Du reste, elle a apprécié la trajectoire que le continent a empruntée pour lutter contre la pauvreté et réduire les inégalités. Elle croit que l’Afrique fera des bonds si cette croissance est maintenue. Dans ces conditions, la présidente de l’Ile Maurice a plaidé pour une collaboration entre les journalistes et les scientifiques afin de supporter non seulement cette croissance, mais aussi de contribuer à la capitalisation des bonnes pratiques de l’Afrique.
« La science et le journalisme doivent nous aider dans notre marche vers la terre promise. Les journalistes, par la qualité de leurs productions, pourraient contribuer à soutenir les efforts de recherche aussi bien dans les laboratoires que dans les universités. Ils ont un rôle clé à jouer dans la promotion de l’innovation technologique », a-t-elle plaidé, citant les exemples du Sénégal et du Kenya en matière de promotion des Tic et de démocratisation de l’accès aux nouvelles technologies. Mais cette marche vers une « terre promise » ne peut pas se faire dans un contexte d’instabilité.
Ce qui fait, selon la représentante de la présidente de la Commission de l’Union Africaine, Bineta Diop, que l’urgence est de mettre un terme à tous les conflits sur le continent noir d’ici à 2020.
1 Commentaires
Anonyme
En Novembre, 2015 (18:40 PM)Participer à la Discussion