Le Sénégal a commémoré la plus grande tragédie maritime de l’histoire de l’humanité : le naufrage du bateau le Joola. Le navire qui assurait la navette entre Ziguinchor, une ville du Sud du Sénégal et Dakar avait chaviré le 26 septembre, il y a 22 ans, aux larges des côtes gambiennes. Bilan : près de 2000 morts et quelques rescapés.
Depuis lors, cette tragédie est commémorée. Cette année 5 ministres ont rehaussé cette commémoration par leur présence. Cette édition a été marquée par la mise en service du musée-mémorial : le Joola.
Prenant la parole, le président de l’Association Nationale des Familles des Victimes et Rescapés du Joola Boubacar Ba et la représentante des pupilles de la nation Binta Gassama, ont égrené un chapelet de doléances.
Les pupilles de la nation pour cet an 22 du naufrage ont choisi comme sceau : " La justice et la vérité pour le Joola ". Binta Gassama explique le choix de cette thématique par la transition annoncée et matérialisée lors de l'an 21 du naufrage du Joola, et qui a donné suite à la 1ère assemblée générale pour le passage du témoin aux orphelins », dit-il. Notons que l’Association Nationale des Familles des Victimes Rescapés du Joola ( ANFVR/J) a comme présidente Angèle Boissy.
La représentante des pupilles demande une exposition des ossements dans le musée-mémorial le Joola pour permettre à ce monument d'assurer " sa fonction primordiale " relate Binta Gassama.
L'exposition de ces ossements doit pouvoir libérer les familles de l'emprise du Joola, selon la porte-parole des pupilles de la nation et de faire enfin leur deuil. Exposer ces ossements s'avère être une solution à un examen de conscience et de changement réel de comportement, a proposé Binta Gassama. Elle lance un appel pour l'enseignement de l'histoire du Joola dans les écoles primaires, secondaires et universitaires pour la formation de la jeunesse autour des valeurs humaines et veiller à préserver la vie.
Pour sa part, Boubacar Ba qui a prononcé le discours des familles des victimes est revenu sur la nécessité de déclarer férié le 26 septembre, pour une réelle introspection. M. Ba a posé sur la table la question du renflouement du bateau. Au nom des familles des victimes, Boubacar Ba a demandé la construction d'une stèle à la Place du Souvenir à Dakar, et qui portera le nom de toutes les victimes du naufrage le Joola. La stèle dont la première pierre a été posée par Me Abdoulaye Wade, ancien Président de la République, il y a 12 ans. Ce dernier affirme qu'il est temps que justice soit faite. Il a aussi proposé la mise en place la Fondation le Joola.
En réponse aux doléances des familles des victimes du naufrage du bateau le Joola, le ministre des Forces armées qui a présidé cette cérémonie a rassuré sur la prise en charge de celle-ci. " Toutes les doléances seront étudiées avec toute l'attention requise dans le respect des dispositions réglementaires ", a indiqué le ministre des Forces armées Birame Diop.
Sur l'ouverture du musée-mémorial bateau le Joola, le ministre des forces armées avance que celle-ci manifeste la volonté politique de l'État d'ancrer " le souvenir du naufrage dans notre mémoire collective, et d'en faire un levier dans la consolidation de la cohésion nationale ".
Le ministère des Forces armées a salué le choix du thème de l’an 22 du naufrage, " la place du mémorial musée le Joola dans la commémoration ". Cela est une invite à une introspection et au changement de comportements à " un moment où certaines de nos valeurs essentielles sont en perdition ", a dit le ministre.
12 Commentaires
Truth
il y a 2 jours (18:21 PM)-
IN MEMORIUM, À LA MÉMOIRE DE
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il y a 2 jours (18:51 PM)Tu es parti avant nous, bien trop tôt, et tu nous rappelles qu'ici-bas, notre vie est peu de chose que la mort est naturelle liée au destin du vivant qu'elle soit précoce ou tardive et quelques soient les causes, elle reste un fait de la vie essentiel à la pérennité de l'existence du vivant à travers la multiplication par des naissances et des décès, si la mort n'existait pas ce serait le catastrophe.et l'impossibilité de l'existence du vivant.
L'histoire du Diola était un accident certain à 100%, au delà des causes directe dans la gestion dont les raisons sont liées à nos habitudes et pratiques qui dont les manifestations se font sentir tous les jours dans notre quotidien et à cause de notre mentalité fataliste qui nous fait croire que ce qui doit nous arriver devrait Inéluctablement être notre destin et que dieu les avait déjà établis sur notre chemin , sur le passage de notre vécu dans ce monde bien avant, d'où quant on s'engage sur des choses on le fait dans l'insouciance avec l'idée que ce qui doit nous arriver adviendra inéluctablement.
Pour mes parents qui ont des victimes dans le naufrage du Joola il faut tourner la page, le rappel est un couteau dans la plaie et l'oublie est salvatrice et serait le vœux des disparus qui ne veulent pas être des fardeaux pour les vivants qu'ils veulent qu'ils se libèrent et s'épanouissent L'épave du Diola doit être remorqué en haute mer très loin des côtes en eau profonde comme loin dans le fond et loin des côtes est le Titanic qui gige à 8000 km de profondeur pour que les familles se résignent à passer à autre chose et avoir une vie positive.
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Exposer des ossements humains est chez nous est une PROFANATION, notre culture ne l'accepte pas, elle respecte l'être qui fut derrière ces ossements et le regarde comme le vivant dont l'âme séparé est conscient dans un autre monde. Il faut arrêter la surenchère et aider psychologiquement les parents à oublier dans le sens positif du terme.
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il y a 2 jours (19:07 PM)Reply_author
il y a 2 jours (20:24 PM)On peut commémorer cela sans le jour férié.
Nous devons travailler.
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Nous disons non à l'exposition des ossements contraire à notre religion et notre culture
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il y a 2 jours (21:50 PM)-
S'il ne tenait qu'à moi l'état va prendre un décret pour interdire désormais de faire référence à l'accident du bateau le Joola, pour obliger qu'un CLOSURE se fasse et laisser à l'histoire ce mauvais souvenir de la nation. Ceux à qui la concertation de leurs mémoires nous est redevable sont ceux qui se sont engagés dans une guerre pour sauver la nation, à eux nous les devons des mémorial, des sépultures et un rappel constant de leurs existences à tenir pour l'éternité pour que les générations futures sachent qu'elles doivent leur liberté à ceux tombés au champ d'honneur. Nos morts d'accidents comme ceux arrachés à notre affection par des maladies, une fois tenues les funérailles nous les laissons à leurs familles de veiller pour qu'on ne les oublie pas dans le cercle restreint familial.
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il y a 1 jour (00:08 AM)Djibson
il y a 2 jours (18:23 PM)Citoyen
il y a 2 jours (18:48 PM)Férié
il y a 2 jours (20:03 PM)Affaire de c_ons
Le jour férié non plus cependant je suis pour le refoulement du joola
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