C’est un vrai Faux départ pour le recrutement des 5000 enseignants. Sitôt insérés, les nouvelles recrues chopent le virus du syndicalisme. En effet, ils (les 5000 recrues) montent déjà au créneau pour exiger leur salaire du mois de novembre qu'il n'ont pas perçu jusque là.
Ils donnent un ultimatum de deux jours à l'Etat du Sénégal pour s’acquitter du paiement de l’émolument qui leur est dû. Au-delà de ce deadline, ces enseignants menacent d'aller en grève et de boycotter les enseignements à l'échelle nationale.
« Tous les collègues issus du recrutement 5000 enseignants n'ont pas reçu leur salaire pour le mois de novembre. Pourtant, dès la sortie des ordres de service, l'Etat nous a exigé de rejoindre nos postes sans même se soucier de nos conditions financières. Malgré tout, les enseignants se sont debrouillés avec leurs propres moyens pour y aller. Ils ont travaillé tout le mois de novembre, et jusqu'à présent ils n'ont pas perçu leur salaire », indique leur porte-parole, Alfousseyni Keïta sur la Rfm.
Qui ajoute: « nous donnons à l'état du Sénégal un délais de deux jours pour nous payer. A défaut de ça, nous allons observer une grève et paralyser le système éducatif pour obtenir ce qui nous revient de droit ».
Prenant la balle au bond, la tutelle explique ce désagrément par des difficultés liés aux procédures de verifications des comptes bancaires de ces enseignants avant de procéder au virement.
8 Commentaires
Ras
En Décembre, 2021 (23:34 PM)Reply_author
En Décembre, 2021 (11:22 AM)Excellence
En Décembre, 2021 (08:09 AM)Sortant de la bouche d'un enseignant, cela ne me rassure pas sur le niveau qui sera celui des apprenants.
J’imagine que le ministre de l’éducation nationale n’attend pas le 10 du mois pour toucher son salaire qui doit compter un chiffre de plus que celui des enseignants. Donc il est normal que ces derniers réclament leur dû. A minima, on peut leur accorder une avance sur salaire le temps de finaliser et régulariser la situation de tous.
Cela dit, les nouvelles recrues me font penser à l’histoire du chat du rectorat, en France. Les fonctionnaires d’un rectorat se plaignaient des souris qui détruisaient les archives en permanence jusqu’à ce qu’un Inspecteur Général soit envoyé sur place. Ce dernier eut la géniale idée de leur faire prendre un chat comme stagiaire. Et là, miracle : plus de souris et tout le monde était content du chat. Malheureusement, dès la deuxième année c’était rebelote, mécontentement et l’IG revient. Les agents lui expliquent alors que le chat ne s’intéressait plus aux souris et n’en faisait qu’à sa tête. L’IG leur répondit : « vous l’avez titularisé trop tôt, il fallait lui donner une bonne période d’essai pour bien le connaître avant de lui donner un CDI ».
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