"J'ai reçu ce matin un Groupe de sept individus conduits par un clerc de Me Richard DIATTA venus à mon domicile dans le but d'enlever et d'emporter nos meubles, se fondant sur l'ordonnance du juge des Référés du 24 Janvier 2020. J'ai alors informé l'huissier que j'avais régulièrement interjeté appel et qu'aux termes de la loi "les demandes relatives à la propriété ou à la saisissabilité ne font pas obstacle à la saisie mais suspendent la procédure pour les biens saisis qui en sont l'objet…".
L'huissier m'a opposé une fin de non recevoir et ses agents ont alors entrepris de forcer la porte de mon domicile. Et lorsque je leur ai signifié qu'au regard des risques de coronavirus je ne pouvais pas leur ouvrir mon domicile sauf présentation de tests négatifs au Covid-19, car il n'était pas question que je mette en danger la vie des miens. Ils ont décidé d'aller chercher des renforts pour forcer ma porte. Dans une procédure ordinaire l'huissier devant la résistance rencontrée se serait retiré pour requérir l'assistance de la force publique.
Je souligne que ce n'est pas la première fois que le droit et les procédures sont violés dans ce dossier par l'intervention d'une main invisible. En outre j'avais obtenu du Tribunal de Dakar une décision nommant un expert à l'effet de déterminer les indemnités d'occupation que Mme DIACK doit du fait de l'occupation de ma villa. Ces montants couvrent largement les sommes qu'elle me réclame. Mais du fait des perturbations enregistrées dans le fonctionnement des juridictions mes conseils n'ont pas encore pu mettre en œuvre les procédures adéquates", renseigne l'ancien Pm condamné dans l'affaire l'opposant à son ex-épouse Aminata Diack.
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