La décision du Président de restituer les terrains de la Cité Tobago aux ayants-droits ne semble pas régler cet affaire. Des déflatés avaient fait une sortie le 20 janvier dernier pour dénoncer des pratiques nébuleuses de certains membres de leur collectif. Ils reprochaient à ces derniers d’avoir mis dans la liste des victimes des démolitions, des gens qui n'en faisaient pas partie. Ces impactés qui veulent rentrer dans leurs droits comptent mener leur combat par tous les moyens.
Soutenus par les Frey de Yoff, ils sont revenus à la charge ce lundi. ‘’J’avais acheté deux maisons à la Cité Tabago. J’avais construit un R+1 et un rez-de-chaussée. J'avais fait toutes les démarches pour recevoir les papiers de mes terrains et l'indemnisation que le Président avait proposés. A ma grande surprise, je ne faisais pas partie dans la liste’’, se désole Cheikh Aliou Sow, lors d'une conférence de presse. ‘’Tout ce qui nous voulons c'est de rentrer dans nos droits dans la paix et la négociation’’, soutient-il.
Mais si ce dernier prône la négociation, d’autres n'excluent pas d'employer la méthode dure. ‘’On est en train de négocier, mais cela n’exclut pas de recourir à la violence pour que le problème soit réglé’’, prévient Ousmane Sylla Sarr, vice-président des Frey de Yoff.
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