L’affaire des munitions de guerre saisies continue de défrayer la chronique. La justice poursuit son enquête avec les quatre mis en cause. Des acteurs de la société civile disent attendre des mesures urgentes et une adaptation de la législation nationale sur les armes au contexte actuel.
C’est ainsi que l’expert indépendant des Nations Unies sur la situation des Droits de l’homme au Mali, Alioune Tine, prône des mesures urgentes.
«Je pense que les pouvoirs publics devraient prendre les mesures les plus rapides pour vraiment mettre un terme à cette situation, surtout que ce sont des minutions de guerre qui circulent. Un des fléaux que nous avons aujourd’hui aussi, c’est une circulation massive des armes de guerre dans notre sous-région qui, aujourd’hui, est dans une situation d’une vulnérabilité extrêmement inquiétante".
Quant au directeur exécutif d’Amnesty International au Sénégal, Seydi Gassama, il théorise l’adaptation de la législation nationale sur la circulation des armes au contexte actuel.
«Malheureusement, au Sénégal, la législation que nous avons date de 1970. Il y a des concertations assez avancées aujourd’hui au niveau du ministère des Forces armées ou la société civile, notamment Amnesty impliqué pour adapter un nouveau traité que le Sénégal a signé aussi bien au niveau de la Cedeao que des Nations Unies pendant la dernière décennie et j’espère que très bientôt, ces lois vont être votées par l’Assemblée nationale, parce qu’elles permettront de combattre la circulation des armes».
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