Une marche pacifique, prévue ce jeudi 13 mars 2025 de 11h à 13h à Oréfondé, dans l’arrondissement des Agnam, a été stoppée net par un arrêté du sous-préfet Babacar Diagne. Organisée par l’association de développement du village, cette manifestation, suivie d’un point de presse, visait à rallier l’hôtel de ville en empruntant la Route nationale 2 pour exiger la libération de Farba Ngom, maire des Agnam, et de Tahirou Sarr, homme d’affaires originaire du village, tous deux placés sous mandat de dépôt le 27 et 28 février par le Pool judiciaire financier. Ils sont englués dans une affaire de transactions suspectes estimées à 125 milliards de FCFA, mise au jour par la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF).
Malgré une demande d’autorisation déposée le 7 mars auprès des autorités, le sous-préfet a opposé un refus catégorique. Dans son arrêté, il invoque des risques « d’entrave à la libre circulation sur la RN2 » et des « menaces de troubles à l’ordre public ». Une décision qui a mis le feu aux poudres parmi les organisateurs, qui dénoncent une atteinte à leur droit de manifester. « Nous condamnons fermement cette interdiction et multiplierons les initiatives de soutien et les stratégies de lutte pour obtenir la libération de nos compatriotes », ont-ils réagi, annonçant une campagne massive de collecte de fonds pour financer d’autres actions.
Ce bras de fer intervient dans un climat déjà tendu, alors que les deux accusés, incarcérés à Rebeuss, font face à des chefs d’inculpation lourds : escroquerie, association de malfaiteurs et blanchiment de capitaux. À Oréfondé, la solidarité s’organise pour contester une justice perçue comme implacable.
Malgré une demande d’autorisation déposée le 7 mars auprès des autorités, le sous-préfet a opposé un refus catégorique. Dans son arrêté, il invoque des risques « d’entrave à la libre circulation sur la RN2 » et des « menaces de troubles à l’ordre public ». Une décision qui a mis le feu aux poudres parmi les organisateurs, qui dénoncent une atteinte à leur droit de manifester. « Nous condamnons fermement cette interdiction et multiplierons les initiatives de soutien et les stratégies de lutte pour obtenir la libération de nos compatriotes », ont-ils réagi, annonçant une campagne massive de collecte de fonds pour financer d’autres actions.
Ce bras de fer intervient dans un climat déjà tendu, alors que les deux accusés, incarcérés à Rebeuss, font face à des chefs d’inculpation lourds : escroquerie, association de malfaiteurs et blanchiment de capitaux. À Oréfondé, la solidarité s’organise pour contester une justice perçue comme implacable.
4 Commentaires
Que ces manifestants sachent qu'ils sont financer avec leur propre argent...
Défendre des voleurs qui te volent ton propre argent
Fodé
il y a 15 heures (20:11 PM)Si on vous paie pour faire du bruit et utiliser cette finance vous allez avoir des maladies incurables qui vont vous transporter vers Dieu.
Et vous allez souffrir avant de crever.
Aimed votre pays
Laisser la justice punir les VOLEURS DE VOS DÉNIERS
Farbatisco
il y a 4 heures (07:41 AM)Niang
il y a 48 minutes (10:46 AM)Participer à la Discussion