"La Légion de gendarmerie d'intervention (Lgi) n'a qu'à se pré-positionner entre Thiès et Tivaouane, les jours à venir, pour parer à toute éventualité de nature à troubler l'ordre public. Pour cause, les 15 travailleurs licenciés par la Société sénégalaise des phosphates (Sephos/Sa) implantée dans le village de Lam-Lam (Tivaouane). Sans oublier une autre vague de 15 autres pères de famille qui sont sur la liste noire de la direction de Sephos/Sa spécialisée dans l'exploration, la production et la commercialisation de phosphate de chaux de Lam-Lam. Ces travailleurs disent avoir été licenciés sans préavis, ni notification", alerte Le Témoin dans sa parution de ce vendredi.
"Les responsables de Sephos ont précisé que l'usine traverse une crise économique sans aucune précision convaincante", déplore un des frondeurs que Le Témoin a joint depuis le village de Lam-Lam. "Pour le moment, nous sommes constitués en collectif pour porter le combat. Si, d'ici que 15 jours, l'inspection du travail ne tranche pas, nous ferons pire que les populations de Guet-Ndar. Aujourd'hui, c'est une toute population de Cherif Lô, de Lam-Lam, Léhar-Pambal et Tivaouane qui souffre de notre chômage", menace-t-il.
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