Les douze personnes arrêtées dans le cadre de l’enquête sur la mort de Bassirou Mbaye, qui était le muezzin de la mosquée de Diéyène à Pire, ont bénéficié vendredi dernier d’un retour de parquet. Les mis en cause devraient être présentés au procureur ce lundi.
Libération, qui donne l’information, raporte que le parquet de Thiès compte demander l’ouverture d’une information judiciaire pour association de malfaiteurs, destruction de bien appartenant à autrui, coups et blessures volontaires et assassinat avec actes de barbarie. Mais, selon le journal, l’enquête accable d'ores et déjà l’imam du village, Mor Mbaye.
Ce dernier serait au cœur des manœuvres ayant entraîné le lynchage à mort de Bassirou Mbaye. Libération indique que la veille de l’assassinat du muezzin, il s’était rendu avec un groupe d’individus sur le chantier de la mosquée que la victime était en train de construire et qu'il voulait détruire. Constant que Bassirou Mbaye étaient en compagnie d’autres ouvriers, il a remis son projet macabre au lendemain.
Le jour j, mardi 4 octobre, Mor Mbaye et le même groupe de la mort se barricadent aux abords du chantier. Dès qu’il a remarqué que sa cible était seul avec son fils, l’imam a donné l’assaut. Bassirou Mbaye sera sauvagement attaqué à coups de pelles et d’armes blanches.
Le journal signale que pendant que se déroulait l’expédition punitive, Mor Mbaye, téléphone collé à l’oreille, appelait en renfort d’autres individus. Et lorsqu’un certain El Hadji Ndiaye, a essayé d’aller au secours de la victime, l’imam l’en a empêché, d’abord en brandissant une machette qui est tombée, puis en essayant de l'atteindre au visage avec un couteau. C’est à ce moment que quelqu’un a asséné un violent coup de pelle à El hadji Ndiaye, qui perd connaissance.
A son réveil, ce dernier voit le muezzin tituber avant de s’écrouler sur une natte et rendre l’âme. «Ce n’était plus Bassirou que je voyais, mais un robinet à partir duquel coulait du sang», a-t-il confié aux gendarmes, selon Libération.
Libération, qui donne l’information, raporte que le parquet de Thiès compte demander l’ouverture d’une information judiciaire pour association de malfaiteurs, destruction de bien appartenant à autrui, coups et blessures volontaires et assassinat avec actes de barbarie. Mais, selon le journal, l’enquête accable d'ores et déjà l’imam du village, Mor Mbaye.
Ce dernier serait au cœur des manœuvres ayant entraîné le lynchage à mort de Bassirou Mbaye. Libération indique que la veille de l’assassinat du muezzin, il s’était rendu avec un groupe d’individus sur le chantier de la mosquée que la victime était en train de construire et qu'il voulait détruire. Constant que Bassirou Mbaye étaient en compagnie d’autres ouvriers, il a remis son projet macabre au lendemain.
Le jour j, mardi 4 octobre, Mor Mbaye et le même groupe de la mort se barricadent aux abords du chantier. Dès qu’il a remarqué que sa cible était seul avec son fils, l’imam a donné l’assaut. Bassirou Mbaye sera sauvagement attaqué à coups de pelles et d’armes blanches.
Le journal signale que pendant que se déroulait l’expédition punitive, Mor Mbaye, téléphone collé à l’oreille, appelait en renfort d’autres individus. Et lorsqu’un certain El Hadji Ndiaye, a essayé d’aller au secours de la victime, l’imam l’en a empêché, d’abord en brandissant une machette qui est tombée, puis en essayant de l'atteindre au visage avec un couteau. C’est à ce moment que quelqu’un a asséné un violent coup de pelle à El hadji Ndiaye, qui perd connaissance.
A son réveil, ce dernier voit le muezzin tituber avant de s’écrouler sur une natte et rendre l’âme. «Ce n’était plus Bassirou que je voyais, mais un robinet à partir duquel coulait du sang», a-t-il confié aux gendarmes, selon Libération.
12 Commentaires
Kool
En Octobre, 2022 (07:53 AM)Les gens se glorifie de rewandé de nos jours mais ak ndaw nak
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C'est le Sénégal d'aujourd'hui, on cultive l'animosité envers son prochain. Désormais, l'idée n'est plus de gagner une bataille d'idées, il faut abttre son adversaire, je dirai plutôt son ennemi physiquement. Il n'y a qu'à regarder ce qui se passe dans la politique et qui est copié par toutes les couches de la population et dans tous les domaines. Quand on entend certains applaudir ou pire encore, défendre certains discours, quand les médias se font la résonance de certains discours et attitude de haine, il ne faut pas s'étonner de ce genre de dérives. Le pire, c'est que nous n'avons pas encore touché le fond, ce pourrissement que l'on retrouve dans la religion entre confréries, ou même entre factions d'une même confrérie, dans la politique entre coalitions ou même des partis dans la même coalition, au sport entres les équipes, dans la société entre voisins ou dans les mêmes familles, ce pourrissement n'a pas encore donné tous ses fruits. Ceux qui l'alimentent penset le maîtriser mais quand ça leur explosera au visage, ce sera trop tard
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En Octobre, 2022 (09:18 AM)-
Bien dit
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En Octobre, 2022 (18:59 PM)-
Quand des leaders politiques prônent le mortel combat, préparons nous à avoir d'autres morts dans ce pays.
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En Octobre, 2022 (22:34 PM)Que le bon Dieu veille sur le Sénégal.
Amen!
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Deja qu il ne soit plus imam de qui que ce soit! puis, qu il aille purger une longue peine ...RIP Mr le Muezzin
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En Octobre, 2022 (17:12 PM)Takou
En Octobre, 2022 (10:16 AM)Choqué
En Octobre, 2022 (10:59 AM)C e Vieux Martyr, qu Allah lui accorde le Jannah. Et que la Justice des hommes s´abatte sur ses assassins de la facon la plus dure en attendant celle d´Allah.
Moi aussi j´ai construit ma propre mosquée chez moi, quand j ai constaté que la facon d etre dirigée de la mosquée du village ne correspondait pas à mes convictions sociales et religieuses. Vouloir les changer relève du suicide du moment que certaines personnes sont si bornées !
Défenseur
En Octobre, 2022 (11:55 AM)Pays De Domarame
En Octobre, 2022 (12:32 PM)Lediop
En Octobre, 2022 (23:12 PM)-
Quand des leaders politiques prônent le mortel combat, préparons nous à avoir d'autres morts dans ce pays.
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En Octobre, 2022 (22:36 PM)Que le bon Dieu veille sur le Sénégal.
Amen!
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