Au Camp pénal Liberté VI et à la prison de Kaolack, un petit commerce serait entretenu au vu et au su de tout le monde. Les clients de ce business sont les détenus eux-mêmes. Et les tarifs appliqués aux produits mis en vente sont exagérés.
C’est Guy Marius Sagna qui fait la révélation avec force détails dans un communiqué de son mouvement, Frapp «France dégage», repris dans Les Échos de ce jeudi.
L’activiste affirme qu’au Camp pénal Liberté VI, «il y a des tanganas où on vend des omelettes et qui versent 5000 francs CFA par jour à la direction de la prison».
«Pour garantir ce business florissant, avance Guy Marius Sagna, non seulement les repas en provenance des familles des détenus sont interdits, mais en plus les achats d’œufs sont interdits à la boutique de la prison. Les prisonniers qui veulent des œufs doivent aller au tangana.»
À la prison de Kaolack, on fait également des affaires. «Le verre (à thé) de sucre y est vendu à 125 francs CFA. Les 10 secondes de communication téléphonique sont vendues aux prisonniers à 60 francs CFA», rapporte le leader de Frapp «France dégage».
Pour dénoncer cette situation, et de façon générale leurs conditions de détention, une quinzaine de détenus sont en grève de la fin à Camp pénal et à la prison de Kaolack, selon Guy Marius Sagna. Qui ajoute que les grévistes ont été déshabillés et placés en isolement.
C’est Guy Marius Sagna qui fait la révélation avec force détails dans un communiqué de son mouvement, Frapp «France dégage», repris dans Les Échos de ce jeudi.
L’activiste affirme qu’au Camp pénal Liberté VI, «il y a des tanganas où on vend des omelettes et qui versent 5000 francs CFA par jour à la direction de la prison».
«Pour garantir ce business florissant, avance Guy Marius Sagna, non seulement les repas en provenance des familles des détenus sont interdits, mais en plus les achats d’œufs sont interdits à la boutique de la prison. Les prisonniers qui veulent des œufs doivent aller au tangana.»
À la prison de Kaolack, on fait également des affaires. «Le verre (à thé) de sucre y est vendu à 125 francs CFA. Les 10 secondes de communication téléphonique sont vendues aux prisonniers à 60 francs CFA», rapporte le leader de Frapp «France dégage».
Pour dénoncer cette situation, et de façon générale leurs conditions de détention, une quinzaine de détenus sont en grève de la fin à Camp pénal et à la prison de Kaolack, selon Guy Marius Sagna. Qui ajoute que les grévistes ont été déshabillés et placés en isolement.
4 Commentaires
Djomboss
En Mai, 2022 (09:20 AM)Baye Fall
En Mai, 2022 (11:27 AM)Participer à la Discussion