Le village historique de Nder a vibré ce 7 mars 2025 au rythme de la commémoration de la bravoure de ses femmes, héroïnes d’un épisode tragique, mais symbolique de l’histoire sénégalaise. Il y a exactement 205 ans, ces femmes ont opposé une résistance farouche aux envahisseurs maures, préférant mourir dignement en femmes libres plutôt que de subir l’esclavage.
Cet événement, communément appelé « Talataye Nder », a réuni des autorités administratives, politiques, coutumières et religieuses, a été présidé par l’adjoint au gouverneur de Saint-Louis, Sidy Guissé Diongue et le maire de Ngnith, Adama Sarr. Si la cérémonie a permis d’honorer la mémoire de ces combattantes de l’histoire, elle a aussi été l’occasion pour les populations de lancer un appel pressant aux autorités afin de remédier aux difficultés qui freinent le développement de la localité.
Lors de son intervention, Ousmane Ben Thioye, secrétaire général du comité de pilotage de « Talataye Nder », a insisté sur l’état préoccupant des routes reliant Nder aux autres localités. Il a souligné l’urgence de revêtir la principale route menant au village, actuellement accidentée et difficilement praticable. "Si cette route est goudronnée, elle permettra d’économiser entre 50 et 100 km de trajet", a-t-il plaidé, insistant sur l’impact positif d’une telle infrastructure sur l’ensemble de l’économie locale.
L’accès à une éducation de qualité est un autre défi majeur pour Nder et sa commune, Ngnith. Malgré l’ouverture récente d’un collège à Nder pour l’année scolaire 2024-2025, ce dernier ne dispose que d’un principal et de quelques enseignants. "Nous demandons à l'État d'affecter davantage de professeurs et de construire un véritable établissement, car actuellement, les cours se tiennent dans une école primaire", a rappelé Ousmane Ben Thioye. Cette situation limite fortement les perspectives éducatives des jeunes de la région.
Sur le plan sanitaire, les besoins sont tout aussi criants. Avec seulement trois postes de santé mal équipés, la prise en charge médicale reste un défi. Les habitants demandent la création d’un district sanitaire digne de ce nom, afin d’assurer des soins de qualité aux femmes, enfants et personnes vulnérables. Proche du lac de Guiers, la zone est confrontée à des maladies comme la bilharziose, ce qui rend l’accès aux soins encore plus crucial.
Si l’agriculture est l’un des piliers économiques de la région, son développement est entravé par le manque d’infrastructures adaptées. Les populations plaident pour l’aménagement de canaux d’irrigation, permettant un meilleur accès à l’eau pour les cultures et l’élevage. "Nous avons la terre, et nous pouvons contribuer à l’objectif d’autosuffisance alimentaire fixé par l’État", a affirmé Ousmane Ben Thioye, insistant sur le potentiel agricole local et l’absence de migration clandestine parmi les jeunes.
Enfin, le comité d’organisation de Talataye Nder a demandé que le 7 mars soit officiellement inscrit dans l’agenda culturel du Sénégal, afin que cette journée de mémoire soit reconnue au niveau national. Cette mesure permettrait non seulement de célébrer le courage des femmes de Nder, mais aussi de renforcer l’attractivité touristique de la localité, offrant ainsi des opportunités de développement.
À travers cette célébration, les habitants de Nder ne se contentent pas de rappeler un passé glorieux. Ils portent aussi un plaidoyer fort pour un avenir meilleur, où infrastructures, éducation et santé seront enfin à la hauteur de l’héritage laissé par leurs ancêtres.
5 Commentaires
Il y'a eu mécontentement des populations du walo spoliés notamment les Diaw apparentés au patriarche Elimane Boubacar Kane, ancêtre des kane de la famille sy et mbacke pour avoir vécu 130 ans.
Le mécontentement fait naître une coalition des Riverains du walo que se sentent menacer par l'arrivée des français. Mais le walo refuse de prendre en compte cela.
C'est ainsi que le Patriarche Elimane Boubacar qui était presque centenaire eu l'honneur de diriger l'Alliance Fouta Trarza djolof cayor. L'expédition a occasionné la fuite du Brack vers St louis et le walo defait, et ce qui s'apparentait à un suicide mais il n'était nullement question d'esclavage.
De retour d'expédition, la colonne du fouta dirigée par Karass kane le fils de Elimane Boubacar a été surpris par des français et ses tirailleurs occasionnant plus de 50 morts dont Karass Kane à Dialawaly que chante Baba mall dans Yela.
Les griots du walo très contents, chantèrent ''Dialawaly fayoulnagnou Nder''
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Cette histoire doit êtres réécrite
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il y a 2 jours (20:45 PM)Kothie
il y a 2 jours (20:19 PM)Bathie
il y a 2 jours (21:17 PM)A Nder, les femmes du village, alors que les hommes etaient aux champs ont preferes entrer dans une case et y mettre le feu pour eviter l'esclavge musulman des Maures!
C'est cela l'histoire!! Quand.le.Negre est arabise, il soutine toutes les conneries de l'Islam et quand il est Jesuchiste, il soutien route ma cruaite de la chrétienté !! Mais l'histoire restera!!
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Si c'était une histoire d'esclavage, d'autres personnes seraient emporté autre que les quelques qui s'étaient suicidé. Ndieubeut Mbodj était pourtant vivante
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il y a 2 jours (21:39 PM)Non
il y a 2 jours (21:28 PM)Bathie
il y a 2 jours (22:11 PM)Participer à la Discussion