
Ndeye Coumba Mboup, mécanicienne et cheffe de garage
Une femme mécanicienne, ça ne court pas les rues. Pourtant, Ndeye Coumba Mboup a brisé tous les codes pour s'imposer dans un milieu très masculin. "Au début, les gens me regardaient de travers, mais de nos jours, les choses ont beaucoup évolué", se remémore-t-elle lors d'une interview avec Le360. Mecanicienne depuis 1993, elle est aujourd'hui cheffe de garage. Mieux, Ndèye Fatou Mboup est devenue formatrice et a eu sous sa houlette plusieurs mécaniciens.

Awa Diallo, conductrice de camion de déchets solides
C'est la seule femme conductrice de camion de déchets solides (poids lourd) au Sénégal. Malgré cette particularité, Awa Diallo ne se laisse pas intimider, malgré une agression subie au volant de son camion. Elle est l'incarnation de la résilience et de la détermination. Awa est également une collègue modèle, n'hésitant jamais à mettre la main dans les déchets pour aider ses compères. « Parfois, s’il y a des imprévus ou des débordements, je mets la main à la pâte », expliquait-elle à Seneweb.

Fatou Sow Kane, Directrice générale Expresso
Des femmes dans le secteur des télécommunications, il y en a beaucoup. Mais sur les postes à responsabilité au sommet de l'échelle, il y en a très peu. Un plafond de verre que Fatou Sow Kane a brisé en devenant Directrice générale de Expresso, le 13 décembre 2022. Un choix tout sauf anodin, car Fatou Sow Kane comptabilise 22 années d’expérience dans les télécommunications, dont 14 ans au sein de Expresso Sénégal. Elle a gravi les échelons, années après années, pour devenir, aujourd'hui, la seule femme à diriger un opérateur téléphonique au Sénégal.
Ndeye Ndiaye Tyson, membre du CNG
Dans le sport le plus masculin au Sénégal, Ndeye Ndiaye Tyson a brisé tous les codes. En 2003, elle devenait la première femme promotrice d'un combat de lutte. Aujourd'hui, elle n'organise plus de combats, mais ne reste jamais loin de son sport favori. Elle est membre éminent du CNG, où toutes les décisions se référant à la lutte sont prises.
Isabelle Sambou, neuf fois championne d’Afrique de lutte
Méconnue du grand public sénégalais, Isabelle Sambou est une véritable légende vivante en Casamance, rare région où les femmes pratiquent la lutte. Elle est 9 fois championne d'Afrique de lutte (la lutte grecque, différente de la lutte sénégalaise). Elle a également représenté le Sénégal deux fois aux jeux olympiques, passant tout près de décrocher une médaille. Malgré les stéréotypes, elle a consacré toute sa vie à son sport. Aujourd'hui retraitée, elle est formatrice pour préparer la nouvelle génération de lutteuse sénégalaise.
Dieynaba Sidibé "Zeinixx", graffeuse
Sa mère voulait qu'elle devienne médecin, Dieynaba, elle, a souhaité prendre un tout autre chemin pour promouvoir les droits des femmes. Dieynaba Sidibé devient ainsi Zeinixx et rejoint le street art. Grande amatrice de peinture, elle transmet ses émotions sur les murs de Dakar et devient l'une des pionnières du graffiti sénégalais. Campagne de la Lisca contre le cancer du Sein, journée d'activisme de l'ONU contre les violences basées sur le genre ou festivals internationaux de graffiti, Zeinixx utilise son art pour militer pour la gent féminine.
Fatoumata Soumaré, maçon
Elle est le symbole de la femme battante. Jeune maman et diplômée en dessin bâtiment à Bakel, Fatoumata Soumaré est également maçon. Ce métier, qui demande souvent des efforts physiques, est loin de lui faire peur. Sur ses chantiers, Fatoumata fait tout ce que les hommes font. Elle manie délicatement pelles, truelles et taloches. "Les gens me posent souvent des questions mais je réponds toujours que oui, je suis femme et maçon. J'aime ce travail", dit-elle fièrement lors d'un reportage de "Tekki Fi".
9 Commentaires
Lol
il y a 1 jour (03:14 AM)Aline Sitoe 3
il y a 1 jour (08:16 AM)2020
il y a 1 jour (05:38 AM)Ramadan Mubarak
Bon Carême
Zddddreeeeecrdddiioooooobbbb
il y a 23 heures (12:50 PM)j'en ignore la veracité mais l'on constate que:
- là où le papa donne une claque pour se faire obeir, la maman pousse à deux claques pour obtenir le meme resultat face aux enfants.
- quand les hommes menent la voiture d'une main,
elles s'agrippent bien des deux mains au volant
-la nuit, elle ferme a double tours, là ou les hommes se contentent d'un tour de clé.
-et c'est surtout qu'elles prennent deux places assises, pendant que je suis coincé contre la vitre, admirant le paysage defiler, me posant la question:
mais qui sont ces charmants êtres ? :)
- en plus elles bouffent comme deux, mais ne pesent quand meme pas.
Ooohhhhh! bonne fete les Grandes Soeurs.
Yeet
il y a 19 heures (17:02 PM)Reply_author
il y a 16 heures (19:53 PM)Charles
il y a 14 heures (22:18 PM)Xeme
il y a 11 heures (00:42 AM)Ma journée de la femme.
Rassouloullah (SAS) dit : « Si Allah accorde à l’un de vous 3 filles et qu’il les nourrit, les habille, les éduque et leur offre des époux, Allah le fera entrer au Paradis pour cela ». Quelqu’un dans l’assistance demanda : «Et si c’est 2 filles ? ». Il reprit : « Si Allah accorde à l’un de vous 2 filles et qu’il les nourrit, les habille, les éduque et leur offre des époux, Allah le fera entrer au Paradis pour cela ». Et l’on demanda encore : « Et si c’est une fille ? ». Il dit : « Si c’est une fille, Allah vous fera entrer au Paradis pour cela ».
Rassouloullah (SAS) a dit : « Le croyant qui a la foi la plus complète est celui qui a le meilleur comportement et les meilleurs d’entre vous sont les meilleurs avec leurs femmes ».
Rassouloullah (SAS) a dit : « Honores ta mère, car le Paradis se trouve sous la plante de ses pieds ». A noter que pour avoir ce qu’il y a sous la plante de pied, il faut se baisser (respect : on se baisse pour prier, le hindou se baisse pour baiser les pieds, la révérence occidentale fait se baisser…), et il faut que le pied soit volontairement soulevé par son propriétaire.
Pour l’Islam, la femme (fille, épouse, mère) paie en Paradis (« dollar » paradis) les services qu’on lui rend. Et l’on nous demande de libérer cette reine ?
Faisons un tour de ce qui n’est pas dit pour faciliter la corrupréhension.
Un exemple de l’histoire de Soundjata Keïta. Infirme, il ne peut faire pour sa mère ce que tous les jeunes de son âge font pour leur mère : la cueillette de feuille de Baobab (laalo). Les lamentations de sa mère, qu’il entend, lui insufflent une force surnaterelle qui le fait se tenir sur ses pieds pour aller non pas cueillir, mais déraciner le baobab pour l’amener aux pieds de sa mère. Les diplomés incultes diront : « légende ». Mais les légendes codifient la croyance. Et pourquoi cette légende et pas une autre ? Nous le comprendrons.
Un autre exemple dans le cas Adebayor (international togolais). Vedette riche, il heberge sa mère et son frère dans sa maison au Togo. Lors de ses retours à la maison, il impose se règles de vie. Particulièrement qu’il ne devait pas être réveillé quand il dort. C’est ce que ne semble pas respecter la mère et le frère. Il saisit un huissier pour les expulser de chez lui. L’histoire a atteint des proportions telles que des jeunes du Togo s’étaient engagés à l’expulser du pays si jamais il remet les pieds. Adébayor finit par présenter ses excuses et tout rentra dans l’ordre. La mère d’Adébayor m’a plu lorsqu’à une question d’un journaliste qui demandait : « Est-ce que tu avais entendu quand il a dit que personne ne le réveille ?», elle répondit : « Oui, j’ai entendu. Mais, je pensais que pour lui je ne suis pas « personne. » La plus courante erreur de nos gens qui sont devenus des « quelqu’un », c’est d’oublier que quand vous devenez professeur, votre maman devient la maman d’un professeur. Vous devenez ministre, elle devient la maman d’un ministre. Vous devenez président, elle devient la maman d’un président. Même si vous êtes prophète, elle devient la maman d’un prophète. Vous changez de statut, elle change de statut. Vous montez, elle monte avec vous. Elle est une corne sur votre tête. Si vous ne voulez pas qu’elle monte, c’est simple, couchez-vous à terre. Mais, il ne faut pas oublier que couché c’est vous qui êtes à terre, mais elle, elle reste sur votre tête.
Dans notre vécu sénégalais, les émissions telles que « Xam sa mbër » ou « Une journée avec » nous plongent dans l’intimité des stars de luttes ou des vedettes du show biz. Et il n’y a pas une seule émission qui se termine sans le témoignage et les prières de la maman du concerné. Et aujourd’hui même, après les échauffements de nerfs au Club de Paris, l’Observateur nous a sorti : « Youssou Ndour raconté par sa mère ». Rien de mieux pour le reconstumer.
Je peux demander à n’importe quel sénégalais qui est la mère d’Elhadj Omar Tall, la réponse sera, facilement Sokhna Adama Aïssé. Mais, quel est le nom de son père ? Beaucoup iront voir les livres d’histoire. Qui est la mère de Mawdo Malick ? Fawade Wellé. Et comment s’appalait son père ? Beaucoup seront obligés de consulter les livres. Qui était la mère de Cheikh Bamba ? Mame Diara Bousso, pardi. Comment s’appelait son père ? Encore une colle. Qui était la mère de Baye Niass ? Yaye Astou Diankha. Et son père ? On peut coller de la sorte beaucoup de sénégalais. C’est parce que pour chacun d’eux, les talibés ont conté et répété l’histoire de la mère, ils ont composé des chansons et poêmes pour la mère, mais pas pour le père, ou très peu. Pourquoi ?
Quand un lutteur vit son émission Xam sa mbër et qu’il met l’accent sur le témoignage et la prière de sa mère, c’est qu’il veut dire à tous ses potentiels adversaires : « Vous avez vu et entendu ma mère ? Alors, comprenez que je peux faire mordre de la poussière à chacun de vous ». Et il dit à ses fans et aux sénégalais : « Vous avez entendu ma mère ? Alors, si vous me voyez rouler en 4X4, ce ne sera ni parce que j’ai vendu de la drogue, ni parce que j’ai volé. C’est parce que ma mère contente a prié pour moi ». Les talibés aussi ont mis l’accent sur l’histoire des mères des cheikhs pour dire qu’ils méritent bien ce qu’ils sont.
De Soundjata, Adebayor, nos vedettes et nos guides religieux, nous retenons une réalité africaine, sénégalaise, musulmane, chrétienne, que nous vivons dans une société qui croit qu’aucun de nous ne mérite rien, ici sur cette planète terre sans la caution de sa mère. Si vous êtes riches sans la caution de votre mère, c’est que vous avez volé, vous ne le méritez pas. Si vous êtes nommé ministre ou élu président sans sa caution, c’est que vous avez usurpé. Voilà nos réalités. Rien n’existe sans la mère. Et l’on nous demande de libérer cette reine ?
Et en vérité, les africains comme nos cheikhs n’ont rien inventé. Cette vérité a été enseignée par toutes les religions révélées depuis toujours.
Xeme
il y a 11 heures (00:43 AM)La religion révélée nous est venue de deux sortes de prophètes. Ceux dont, avant qu’Allah ne les élève au grade de prophète, il a commencé par faire disparaître leur mère. Mohamad a eu son grade de prophète le jour de l’Iqra, dans la grotte. Sa mère n’était plus de ce monde (il y a là une dimension de la sagesse divine qu’il faut comprendre). Autrement, on aurait vu le meilleur des hommes s’accroupir aux pieds de sa mère. Et Mohamad se retrouve dans cette situation à identité avec Youssouf et tous les autres dont l’histoire n’a pas fait cas de leurs mères. Ensuite il y a les prophètes dont les mères sont restées en vie, et dans ces cas avant qu’Allah ne les élève au grade de prophète, il y a d’abord élevé leurs mères.
Le prophète Ibrahim (AS) eut deux épouses Sara et Hadjara (Hajar, Agar). Il vécut avec Sara sans enfant jusqu’à l’âge de 90 ans de celle-ci (ou 93). C’est alors que des anges furent envoyés pour annoncer à Sara que Dieu va lui donner un fils et qu’il sera un prophète. Elle en éclata de rire, au vu de son âge. Cependant elle enfanta et on donna à l’enfant le nom de « Éclats de rire » (Is-haak, Isaac). Récapitulons pour dire que : Sara, vivante a vu des anges (ce qui n’est donné à aucun de nous ; quand nous en verrons ce sera fini). Les anges venaient de Dieu comme messagers pour elle. Ils lui ont transmis un message. Ils lui ont promis ce qui a fini par se réaliser. Sara est bien « une » prophète et ceci bien avant la naissance de son fils de prophète, Isaac. A comprendre que pour la cohésion dans l’enseignement de la religion, il n’y a pas meilleur degré de prophétie pour une femme que d’être envoyée à elle-même et dans sa famille. Ainsi elle n’utilisera pas sa voix (qui est awra) pour prêcher des hommes, et elle n’ira pas requérir l’autorisation des hommes pour prêcher leurs femmes. Les mères des prophètes ont reçu des messages de ce qu’elles doivent faire dans leur propre famille. Mais elles n’en sont pas moins prophètes pour avoir reçu un message, pour l’avoir reçu d’anges avec qui elles ont parlé, pour avoir reçu des promesses qu’elles ont vu se réaliser et, nous le verrons, pour avoir fait des miracles.
Ibrahim emmena Hadjara (et son bébé Ismaël), sur ordre divin, pour l’installer dans le désert de la Mecque et l’y abandonna avec un peu de provision. Lorsqu’elle épuisa son eau le bébé commença à manifester des signes de soif. Ce qui lui causa beaucoup de soucis et elle se mit à la recherche de secours. Elle fit ainsi beaucoup de navettes entre le mont Safa et le mont Marwa. Et c’est alors que lui apparut un ange qui la rassura, lui expliqua qu’elle est là où son bébé, Ismaël, avec son père construiront la Kaaba. Puis l’ange frappa de son pied un endroit du sol jusqu’à ce qu’en jaillisse de l’eau. Alors, elle s’y approvisionna et fit une diguette autour. Nous avons là aussi le cas de la mère d’un futur prophète qui, bien en vie, voit un ange messager d’Allah et lui parle, reçoit de lui un message qui lui était destiné, fait un miracle et dont les navettes (Safa et Marwa) deviennent des pratiques obligatoire du hadj. Et tout ceci alors que le futur prophète était encore bébé.
Avant la naissance d’Issa Ibn Maryam (Jésus) sa mère reçut tous les consignes et explications d’un ange messager de Dieu (Gabriel). Elle aussi a vu un ange, a reçu un message, a fait des miracles (faire parler le bébé), a reçu de l’ange des promesses qui ont fini par se réaliser.
La mère de Moïse (Omm Musa) donna naissance à un moment où le Pharaon s’était juré de tuer tout enfant mâle de la famille d’Israël. Et la mère reçut d’un ange tout le plan pour sauver son enfant. Une mère qui jette son bébé dans le fleuve, ne peut être que folle ou dans une dimension différente de celle à partir de laquelle nous jugeons. Elle a, donc, vu un ange et lui a parlé, elle a reçu un message qui lui était destiné, et la promesse de retrouver son enfant s’est réalisé, puisqu’elle sera recrutée comme nurse pour allaiter son fils et être payée pour. Et le fils vécu et grandit sous la protection de celui qui s’était juré de le tuer.
Allah n’a donc élevé aucun prophète, sans au préalable avoir élevé sa mère. Nos guides religieux n’ont donc fait que se conformer à une tradition religieuse depuis Ibrahim.
Participer à la Discussion