
En attendant que Diary en personne soit retrouvée et décide de parler comme le promet son amie, on peut interroger les écrits de la fille de 20 ans auteur d’un roman intitulé : « Sous le visage d’un ange ». La fille de Malicounda à qui un destin était déjà tout trouvé semble prêcher la liberté de choisir sa vie, à travers le personnage principal de son roman, Allyn, qui a disparu à deux reprises.
« Je veux fouler aux pieds tous les interdits, sortir des sentiers battus, refuser toutes ces règles convenues pour que rien ne bouge jamais. Je veux vivre sans contrainte aucune. Après n’avoir connu que le côté regrettable de la vie, l’heure est venue pour moi de jouir. A mon tour. Quels que soient les sacrifices que cela implique », écrivait Diary Sow.
En outre, les regards se tournent de plus en plus du côté de sa famille pour expliquer son geste. En effet, la fille a perdu son père dont on dit qu’il était son ami, son confident. Un drame qui aurait sans doute bouleversé sa vie et qui rappelle ce questionnement de Allyn sur le sens de son existence. « A quoi bon une vie sans folies si un coup de vent peut tout venir bouleverser », s’interroge-t-elle.
Alors, faut-il reprendre à son compte cette citation attribuée à Gustave Flaubert et aujourd’hui démentie par les flaubériens : « Madame Bovary, c’est moi ».
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